« Regardez-moi cette pluie… » se lamente derrière nous une petite dame en anorak. Nous acquiesçons. Nous ne sommes qu’une soixantaine de piétons dans la file d’embarquement du Pascal Paoli, le navire qui doit nous déposer en Corse.
« J’ai écouté les prévisions à Bastia, ça ne va pas s’arranger », enchérit-elle.
Un jeune marseillais lui répond du tac au tac :
« – Alors Mamie, on voulait se faire bronzer le nombril ?
– Hé bah oui. »
Nous rions… un peu jaune, à vrai dire. Non pas que nous comptions tenir compagnie à « Mamie » sur la plage, mais les paysages de Haute-Corse risquent d’être tristes sans soleil. Quelle idée de prendre des billets en plein mois de novembre ! Nous nous disions qu’attendre la fin des vacances de la Toussaint nous permettrait d’être plus tranquilles. Eh bien nous avons voulu le calme, nous l’avons eu.
Malgré cela, l’île a su nous offrir des moments magiques. Allez, suivez-nous, nous allons vous présenter la Haute-Corse en basse saison !
Côté programme, nous avons prévu un circuit bien rempli : partir de Bastia, faire le tour du Cap Corse, longer la côte nord-ouest jusqu’à Calvi, puis plonger aux calanques de Piana (en Corse-du-Sud) avant de couper à travers l’île jusqu’à Bastia. Merci au passage à Hellolaroux, dont l’article de blog a fortement inspiré notre itinéraire.
Jour 1 – Cap vers le Cap Corse
Surprise ! Pour ce premier matin, le soleil brille.
En nous filant les clés de la voiture de location, le propriétaire donne le ton de la conduite en Corse : « La carrosserie est neuve car les locataires précédents se sont pris une vache ! ». Ah d’accord.
Nous repérons une route sans bovin et nous y engageons prudemment.
Première constatation : l’eau des criques est aussi turquoise en automne qu’à la belle saison. Nous avions déjà découvert la Corse estivale, quelques années plus tôt, côté sud. Cette fois, nous slalomons plein nord entre les villages aux façades roses et jaunes, faisant halte à chaque point de vue pour humer le vent.
Sur la partie nord du Cap Corse, les habitations se raréfient. La nature reprend ses droits et ses travers.
Ces collines et ce calme invitent à la méditation, au ravissement, à la rand… PAN ! Euh… non. Finalement nous allons tirer une PAN ! croix sur la randonnée. Après avoir entendu quelques coups de feu, nous réalisons que les rares voitures trimballent des chasseurs dans leur seyante tenue orange fluo. Voici un point que nous n’avions pas intégré en choisissant de voyager en Corse à l’automne.
Nous découvrons bientôt le premier d’une longue série de villages de montagne. Les Corses préféraient se jucher sur les collines plutôt que rester à la merci de pirates sanguinaires.
La grisaille fait irruption. Elle ne nous lâchera plus, rapidement suivie de son amie la pluie. Nous tentons une grimpée au moulin Mattei, connu comme le plus beau belvédère du Cap Corse et attendons ici une éventuelle accalmie… L’inverse se produit : la grêle s’invite dans la partie.
Nos envies de randonnées étant douchées, voire gelées, nous votons à l’unanimité une migration méridionale à la recherche de l’astre disparu. La route ouest du Cap Corse nous ensorcèle de ses virages sans fin, de ses rochers défiant la mer, de ses vues plongeantes sur les vagues énervées et de ses villages surélevés.
L’autoradio grésille en italien, les tours génoises s’enchaînent, les commerces ont les stores baissés, seules les chèvres en liberté osent braver le vent iodé.
Après une plage de sable noir, mélancolique souvenir d’une mine désaffectée, nous sortons nos anoraks pour visiter Nonza, accroché entre mer et nuages.
Les ruelles sont étroites et les maisons serrées, telles une colonie de pingouins en hiver. Quant aux habitants, ils sont nombreux à jouer aux oiseaux migrateurs. L’une des rares âmes aperçues nous explique que ses derniers voisins ont regagné le continent à la Toussaint, qu’ils reviendront avec les cloches de Pâques.
Le soleil restant introuvable, nous faisons volte-face et rejoignons notre hébergement. Celui-ci est l’un des rares encore ouverts dans la région. Au moins, le choix fut facile.
Même si nous croisons quelques vaches, nous commençons à comprendre que le véritable danger routier réside en fait dans les éboulis, nombreux et moins enclins à s’échapper devant nos roues.
Nous découvrons cet après-midi-là la route D35 et son étonnante vallée, noyée sous un épais maquis.
Nous logeons dans une maison d’hôtes tenue par un couple du cru. L’une gère les chambres, l’autre a rénové le moulin à eau de son grand-père pour y moudre de la farine de châtaigne. C’en est d’ailleurs la saison et cinq tonnes de fruits sèchent dans un bâtiment voisin.
Jour 2 – Tentative de randonnée dans le Cap Corse
Le lendemain, nous sortons dès l’aube pour profiter d’une fenêtre de beau temps et tombons nez à nez avec… notre hôte en orange fluo, fusil à l’épaule. « Mieux vaut ça que passer la journée au bar » nous lance-t-il. Hum… nous aimerions lui expliquer que d’autres loisirs ont été inventés, au hasard les polyphonies ou les parties de dominos. Mais bon, il est armé, pas nous.
Notre programme du jour vise à poursuivre notre découverte du Cap Corse et à tenter de nous dégourdir les jambes avant que la pluie ne nous tombe dessus. Cela commence bien, le belvédère du Moulin Mattei, où nous essuyions une grêlée la veille, est baigné de lumière.
Surprise ! Les montagnes corses au loin sont enneigées ! Re-surprise ! Nous distinguons dans la direction opposée, à 200km de nous, les Alpes, elles aussi emmitouflées dans leur manteau poudreux.
Nous dévalons une route qui fraye son chemin dans une forêt de chênes hirsutes jusqu’à Tollare et Barcaggio, deux petits ports gris et dépeuplés perdus au bout de la Corse.
Nous tendons l’oreille et, en l’absence de coups de feu, nous élançons gaiement sur la randonnée dite du chemin douanier. Joie de courte durée. Nous capitulons au bout de la cinquième flaque avec deux kilos de boue sous chaque chaussure.
Pas abattus, nous reprenons le volant pour tenter ce même chemin douanier par son autre extrémité, depuis Macinaggio. Le sol est nettement plus sec et la randonnée nous embarque dans un bourgeonnant maquis de bord de mer. Hélas, l’eau revient par le ciel. Nous cavalons les jambes plus haut que la tête jusqu’à la voiture.
Nous passons la soirée bien au chaud dans notre chambre d’hôtes, à pousser des « Ouuuuuh » et des « Waaaaah » à chaque éclair.
Jour 3 – Ramer pour atteindre L’Île-Rousse
Le troisième jour, nous quittons le Cap Corse en direction de L’Île-Rousse. Un trajet qui paraissait sans encombre mais s’avère complexe. À quelques virages de Saint-Florent, un pont en travaux nous oblige à un détour. Mais pas un petit détour mignonnet, non un bon gros détour de trois heures. Nous sommes hébétés que personne n’ait pensé à installer un panneau en amont pour prévenir.
Les paysages nous consolent, même si nous commençons à bien les connaître à force d’aller et venir.
Le plus impressionnant est l’arc-en-ciel qui nous devance pendant plus d’une heure. Nous nous retrouvons même à une vingtaine de mètres de son pied. Nous n’avons malheureusement pas notre pelle pour récupérer le trésor !
Le soleil se couche déjà lorsque nous atteignons Saint-Florent. Nous découvrons rapidement son port, sa citadelle rose dodue et repartons aussi sec.
Nous avions prévu du temps pour explorer le désert des Agriates, mais c’est râpé. Nous ne pouvons qu’entrapercevoir dans la pénombre ses paysages verts et touffus. Pas vraiment l’idée que nous nous faisions d’un désert !
Pour cette nuit et la suivante, c’est à Belgodère que nous logeons. Un couple de Corses revenus sur l’île après vingt-cinq années en Île-de-France nous accueille dans sa maison d’hôtes, encerclée de verdure.
Ils nous expliquent soutenir l’indépendance de la Corse et nous apprennent par exemple que les Génois occupaient la Corse de façon illégale, avant de vendre à la France cette île qu’ils ne possédaient pas. Sur le papier, la Corse est donc censée être libre. Sa devise laisse d’ailleurs le sujet en suspens : « Souvent conquise, jamais soumise ».
Jour 4 – L’Île-Rousse et Calvi
Au petit déjeuner, nos hôtes regardent dépités par la fenêtre : « Qu’allez-vous bien pouvoir faire aujourd’hui ? ». Nous enfilons tout de même nos anoraks de battants et sortons affronter la pluie battante.
Nous commençons par visiter L’Île-Rousse, charmante et zen bien qu’il pleuve, qu’il mouille et que ce soit la fête à la grenouille.
Nous sautons de joie en trouvant un restaurant ouvert, le Flagrant Délice. Enfin… pas réellement ouvert, mais la gérante qui fait du rangement propose gentiment de nous concocter quelque chose.
Côté mer, l’ambiance est un peu moins charmante et zen !
Un crochet nous mène à la Pointe de Spano, près de Lumio, pour une promenade vivifiante. D’étranges rochers aux formes biscornues nous y attendent, entourés d’une végétation atypique qui procure l’impression de visiter le fond d’un aquarium asséché.
Enfin, nous atteignons Calvi, remarquable surtout pour sa citadelle perchée. Elle nous fait penser à un Mont-Saint-Michel un peu tassé, vous ne trouvez pas ?
Si jamais vous êtes à Calvi à la basse saison (braves aventuriers !), nous vous conseillons de foncer vous réchauffer chez le salon de thé/salle de jeux D’ici et D’ailleurs, pour un goûter réconfortant.
Jour 5 – Route des villages de Balagne et nouvelle embûche
Hourra, le soleil est revenu ! Nous démarrons cette belle journée en explorant une ribambelle de villages perchés dans l’arrière-pays de L’Île-Rousse. Ils sont connus et fléchés en tant que « villages de Balagne ».
À chaque entrée de village, un parking nous attend avec un panneau « 2€ », mais les barrières sont retirées l’hiver. Les terrasses des restaurants sont rangées, les volets des hébergements clos. C’est incroyable comme l’économie touristique hiberne.
Redescendus des montagnes, nous fonçons vers le sud en prenant soin d’emprunter la D81B, superbe route de bord de mer.
À mi-chemin entre Calvi et le village de Porto, surprise ! Nous découvrons avec allégresse et félicité… une nouvelle route fermée ! Nous nous renseignons auprès d’un pizzaiolo. Il nous explique qu’un rocher gros comme une pizzeria est tombé sur la route.
« – Pardon ? Gros comme une pizza ? » demandons-nous.
« – Non non, gros comme ma pizzeria.
– Ah oui tout de même. »
Comme deux jours plus tôt, aucun panneau n’a daigné l’annoncer. Nous avons beau tourner la carte dans tous les sens, nulle autre solution que de rebrousser chemin, entreprendre un nouveau détour de trois heures et enterrer nos espoirs de randonnées de l’après-midi.
En guise de consolation, nous découvrons la route D84, qui sillonne la Corse d’est en ouest. Elle commence par des gorges rosées foudroyantes de beauté, avant de monter à travers la forêt au col de Vergio et sa station de ski. Nous repérons d’ailleurs quelques échantillons épars de neige. Les arbres en blêmissent, beaucoup virent au jaune. Certains se fâchent même tout rouge.
Enfin, nous n’arrêtons pas de croiser des cochons sauvages, qui plongent leurs groins un peu partout dans l’humus, tandis que leurs bébés cochonnets trottinent jusqu’entre nos jambes.
Puis nous redescendons par une vallée de toute beauté. Ou plutôt nous la devinons, car il fait déjà nuit.
La marine de Porto, normalement très touristique, tourne au ralenti en ce mois de novembre. Un seul hôtel ouvert, un seul restaurant.
Jour 6 – Calanques de Piana, retour à Bastia et basta
Le réveil nous tire de nos songes à un horaire révoltant. N’ayant pas pu visiter les calanques de Piana la veille, nous les intégrons au programme de la matinée.
Nous n’avons pas de mots pour décrire ce décor de roches folles aux reflets rosés plongeant dans la mer azurée, tout juste agrémentées de quelques touffes de végétation. Une estampe japonaise à ciel ouvert.
Nous croisons en tout et pour tout zéro touriste, alors que le lieu est paraît-il surchargé en été. Sur un parapet, nous dégustons la vue, accompagnée de pains au chocolat tout frais, dégotés à la boulangerie de Piana.
Puis nous entreprenons l’une des plus courtes randonnées des calanques de Piana, celle du « château fort ». Elle prend pour départ le parking de la « tête de chien » et s’enfonce sous les arbousiers, surnommés « arbres à fraises ». Cela fait beaucoup trop de « guillemets » pour un seul paragraphe.
En quarante-cinq minutes, la boucle est bouclée. Nos bouches aussi, par la beauté des points de vue. Ce que les Corses appellent « château fort » est un bloc rocheux que vous apercevez ci-dessus, bien plus gros qu’une pizzeria.
L’heure du retour vers Bastia a sonné, mais nous sommes loin d’être tristes. Ah ça non, car nous allons pouvoir explorer à nouveau la route D84 empruntée la veille, avec le soleil en guise d’éclaireur. Elle commence avec une combinaison bien dosée de virages serrés, falaises, miradors et villages perchés.
Vient une épaisse forêt peuplée où nous retrouvons nos amis évadés de la ferme : cochons, vaches, chèvres. Puis nous faisons halte au col de Vergio pour une balade sous la brise frigorifique.
Nous grimpons sur une colline et arrivons sans le savoir au sommet de… la piste de ski ! Tous ces efforts alors qu’il aurait suffi d’emprunter le tire-fesse.
À 1500m d’altitude, les pieds dans les buissons de myrtes, partout où notre regard porte n’est que forêt ou sommets enneigés.
La mythique randonnée GR20 qui traverse l’île du nord au sud passe non loin, tout comme l’un des trois sentiers « mare a mare ». Autant de bonnes raisons pour revenir visiter la Corse un de ces jours !
En attendant, nous reprenons le ferry sous une météo qui se dégrade à nouveau. Une mer « agitée à fortement agitée », selon les mots du capitaine, nous bercera jusqu’à Marseille.
Notre avis sur la Haute-Corse à l’automne
Sur le moment, les galères ne faisaient pas vraiment rire. Et puis finalement, nous gardons de très bons souvenirs de cette échappée corse. Les paysages époustouflants y sont pour beaucoup. Nous n’imaginions pas la région si verte, si sauvage, si… belle tout simplement. Un voyage peu propice aux rencontres, puisque nous avons croisé plus de cochons que d’habitants, mais qui nous a donné la furieuse envie de revenir aux beaux jours, en prenant plus notre temps. Notre rêve serait de randonner partout où c’est possible en journée, puis de profiter des cafés perchés dans les villages en soirée.
Conseils pratiques pour visiter la Corse en basse saison
Se rendre en Corse
Depuis Marseille, rien de plus simple. Des ferries réalisent quotidiennement la traversée vers l’île de Beauté. Nous avons choisi un ferry nocturne de la compagnie Corsica Linea, confortable et ponctuel. Comptez une petite douzaine d’heures pour Bastia et des tarifs bradés à environ 40€ l’aller simple par personne (avec cabine privée, sans voiture). Attention, les prix peuvent facilement tripler l’été. Horaires et tarifs consultables sur DirectFerries.comi.
Se déplacer en Corse
Dur dur sans voiture, à moins de se limiter aux grandes villes. Comme chaque fois que nous avons besoin d’un véhicule en France, nous avons loué notre bolide (pour 25€ par jour) auprès d’un particulier via le site Getaround, anciennement Drivy. Certains loueurs proposent de vous attendre à la sortie du ferry. Si vous le souhaitez, vous pouvez utiliser notre lien de parrainage pour économiser 15€ sur votre première location.
Se loger en Corse en basse saison
Il n’est pas simple de trouver où dormir, la plupart des logements fermant leurs portes à l’automne. Nous nous sommes même fait planter par un hôtel déjà réservé. Finalement, nous avons été très satisfaits de nos choix, donc nous vous les recommandons, y compris en haute saison :
- à Cagnano (Cap Corse), 2 nuits : une belle chambre moderne avec coin cuisine et balcon privé (~53€ la nuit, voir l’annonce icii). Le couple est pro et sympa, tient une petite épicerie et propose des dîners sur place. Ils louent également de plus grands appartements via Gîtes de France.
- à Belgodère (près de L’Île-Rousse), 2 nuits : La Villa Volpaso (~67€, voir les disponibilités et réserver icii). Il s’agit d’une maison d’hôtes toute neuve avec un niveau de confort incroyable, une grande chambre et un large lit digne d’un hôtel cinq étoiles. Le couple est adorable, bavard et accueillant.
- à Porto (tout près des calanques de Piana), 1 nuit : Hôtel Bella Vista (~60€ infos et réservation icii). Ce vieil hôtel n’a rien d’incroyable, si ce n’est sa localisation, la meilleure du village, presque au pied de la mer. Comme l’établissement était quasi vide, nous avons gentiment été surclassés dans une chambre avec vue.
De façon générale, il est difficile de trouver des logements à moins de 50€ la nuit en Corse. Mais à ce prix, la qualité est au rendez-vous. Notez aussi que nous indiquons les tarifs avec taxes de séjour comprises, qui font vite monter la note.
Se nourrir en basse saison
C’était probablement la partie la plus compliquée de notre voyage. Pour nos premiers jours, nous avions une cuisine et quelques restes de courses apportés de Marseille. Heureusement, car il n’est pas évident de trouver une épicerie ouverte dans le Cap Corse au mois de novembre ! Ensuite, il a fallu compter sur les restaurants. Il en reste de-ci, de-là, mais ceux qui ferment ne prennent pas la peine de l’indiquer sur Google Maps ou TripAdvisor. Nous nous sommes cassé les dents sur plusieurs portes closes. Passez un coup de fil avant d’entreprendre le trajet. Nous nous en sommes sortis en pique-niquant ou en commandant des plats à emporter. Bref, si vous voyagez pour le plaisir des restaurants, des belles terrasses, voire des boutiques et de l’ambiance des villages, préférez la période avril-octobre.
Atteindre la Sardaigne depuis la Corse
Peu convaincus par le climat automnal, nous avons testé en 2024 la météo printanière. C’était un peu mieux ! Mais surtout, nous avons découvert à quel point il était facile d’aller de Corse en Sardaigne en seulement 15km de ferry, avec à la clé de surprenants paysages.
Que de beauté dans cet article ! La pluie sublime les photos ! J’adore le dessin de l’orage avec la chouette, faudrait le montrer à Suzanne !
Merci !
Ah les fameux détours routiers de Corse… hehe, nous avions du faire 100km de plus pour trouver une station-service. Comme quoi c’est fou ce qu’on peut rouler sur une réserve !
Mais bon, c’est tellement beau qu’on leur pardonnerait tout…
(Au fait, mirador en français (pour différencier de l’espagnol) c’est plutôt une tour de guet pour bonhomme avec son fusil 😉
Ah oui chapeau, on n’aurait pas cru que c’était possible. Mais oui, heureusement que les paysages sont incroyables, ça aide !
(Tu crois pour le mot mirador ? On le voit fréquemment sur les panneaux touristiques en France et on trouve le mot joli !)
Quel plaisir de commencer ou presque ma journée avec cet article. Les photos sont magnifiques. Randonner sous la pluie au milieu des chasseurs, tout un programme qui me rappelle beaucoup de souvenirs 😥.
Peut-être pas évident de se nourrir et se loger mais par contre de le bonheur de découvrir l’île loin de la cohue…
A très vite. Hâte de lire les récits sur l’Argentine 😁.
Tu parles d’un voyage en Corse que vous aviez fait ? Ce qui est fou, c’est qu’on n’a jamais été embêtés par les chasseurs dans aucun autre pays. Un jour ça deviendra illégal, en attendant c’est malheureusement à nous de nous adapter.
En revanche oui, on était bien peinards au niveau touristique, on avait du mal à imaginer les mêmes lieux plein à craquer l’été !
Non pas en Corse, j’ai habité 6 ans en Auvergne. Dans le dernier village où on vivait à côté de Clermont-ferrand j’étais entrain de courir tranquillou quand je me suis rendu compte que je traversais une haie d’honneur (ou pas) de chasseurs postés de chaque côté de la route. Il y en avait super régulièrement et j’étais à peu près à 1km à vol d’oiseau de chez moi. J’avoue que j’ai un peu flippé. J’ai accéléré le pas sur cette route qui n’en finissait pas l’enfer.Et globalement tous les week-end on évitait entre octobre et mars d’aller marcher en forêt.Les pan pan qui rythment ton pas finissent par être lassant et surtout te colle une bonne frousse.Mon fils avait peur. Dommage. Et la rando sous la pluie, juste notre dernier séjour en Écosse où la pluie a été présente tout le long(12 jours quand même) et en plus on campait 😂
Ah, les surprises de l’entre saison !! Va vraiment falloir qu’on y aille, et en effet, or du GR 20, dont on entend tout le temps parlé…
Hmmm, c’est vrai que le GR20 risque d’être encore un tout petit peu trop complexe pour les enfants 🙂
Mais le reste de l’île, facile, et les paysages sont vraiment sublimes !
Merci pour les infos. Les photos sont vraiment belles.
J’irai en Corse en été et je voudrais savoir combien de jours pour aller de Bastia a Porto?
Merci pour les photos !
Tout dépend du nombre d’arrêts en chemin. Tu peux voir sur notre itinéraire qu’on a mis cinq jours à l’aller avec un gros détour par le Cap Corse, mais un seul au retour, en coupant à travers la montagne.