Mi-fugue, mi-raison
Photo de Cotentin : escapade de trois jours au bout du bout de la Normandie

Cotentin : escapade de trois jours au bout du bout de la Normandie

Publié dans la catégorie France, le 4 octobre 2022

Le Cotentin, pour caricaturer, est cette espèce de protubérance normande qui rend la France beaucoup moins hexagonale qu’on ne le prétend. Mais nous avons appris en la visitant quelque chose qui rebat les cartes géographiques : le Cotentin était autrefois une île, séparée du continent par des marécages. Les Normands les asséchèrent vers le XVIIᵉ siècle, façonnèrent des digues et, en conséquence, transformèrent l’hexagone en… heptagone ?

De notre côté, nous connaissions bien la Haute-Normandie, mais beaucoup moins la Basse. Par un beau week-end d’octobre, nous avons donc décidé de rattraper cette anomalie avec trois jours d’escapade dans le département de la Manche, sur cette fameuse pointe du Cotentin.

Nous allons vous présenter nos découvertes de Portbail à Saint-Vaast-la-Hougue, en passant par le Nez de Jobourg, Barfleur et bien d’autres :

Carte de notre circuit touristique dans le Cotentin

 

 

Saint-Sauveur-le-Vicomte et son château

Après avoir dépassé Isigny (réputé pour produire la crème de la crème fraîche), nous démarrons notre tour de la péninsule du Cotentin par une rapide pause à Saint-Sauveur-le-Vicomte. Et plus particulièrement à son château, posé au centre du village tel un souvenir des relations électriques entre Normands et Britanniques.

Son look est clairement moyenâgeux, avec de respectables donjons toujours debout (et l’entrée est gratuite).

Château de Saint-Sauveur-le-Vicomte, Cotentin
Château de Saint-Sauveur-le-Vicomte, Cotentin
Pommes normandes

Une pomme par jour éloigne le médecin… pourvu que l’on vise bien. (Winston Churchill)

 

Portbail et son pont à treize arches

Nos pérégrinations côtières commencent par l’ouest et le petit village de Portbail. Comme son nom le laisse penser, il s’agit bien d’un port. Sauf que (surprise !) il est situé à l’intérieur des terres, à deux kilomètres de la mer. Les Portbaillais sont obligés d’attendre les marées s’ils veulent que l’eau chatouille leurs maisons.

Plage de Portbail en Basse Normandie

Un long pont à treize arches traverse la lagune vaseuse et offre du recul. Parfait pour admirer l’église trapue, probablement conçue par un fan de château fort.

Village de Portbail dans le Cotentin, Manche

En suivant des yeux les bateaux échoués par manque d’eau, nous échouons nous-mêmes sur une plage « à la normande ». C’est-à-dire le genre de plage où il faut marcher cinq minutes entre sa serviette et la première vague. Mais en octobre, c’est la cadette de nos tracasseries.

Port-Bail et ses bateaux à marée basse

Les marins ont pris ici l’habitude d’utiliser des tracteurs pour atteindre les flots à marée basse.

Vers la droite, nous apercevons Barneville, dont la plage est réputée. Nous pensions avoir le temps d’y faire quelques pâtés de sable, mais nos montres en ont voulu autrement. Vous nous raconterez !

 

Le beau Nez de Jobourg sur le Cap de la Hague

Nous mettons ensuite le cap sur le Cap de la Hague, c’est-à-dire la pointe nord-ouest du Cotentin, restée très sauvage.

Randonnée sur le Nez de Jobourg, littoral du Cotentin

La Hague, ce nom vous dit quelque chose ? Eh oui, la fameuse usine de retraitement des résidus radioactifs. Est-ce qu’elle s’est installée dans le coin parce qu’il était vide de monde ? Ou est-ce qu’à l’inverse le coin est désert car plus personne ne veut s’y installer ?

Toujours est-il que le complexe ne se remarque pas du tout en promenade, caché derrière les collines. Seule la centrale de Flamanville, dix kilomètres plus au sud, montre ses atomes depuis certains points de vue.

Fleurs sauvages radioactives La Hague

Nous nous élançons dans une randonnée de dix kilomètres en suivant ce circuit. Il permet de profiter au maximum du Nez de Jobourg, mais aussi du front, du menton, des oreilles… et tout le reste du visage.

Randonnée sur le Nez de Jobourg, Cap de la Hague

Voici le long nez (le rocher hein, pas Mi-raison)

Dès la ligne de départ, nous sommes ravis. Nous surplombons les flots entre les fougères, les ajoncs et les multiples autres promeneurs, puisque cette section est populaire.

La suite du sentier est beaucoup plus calme. Elle remonte dans les terres et traverse un charmant bout de campagne, avant de retrouver la côte pour quelques waouh de plus.

Randonnée près du nez de Jobourg en Normandie
Tracteur et maison en pierre au Cap de la Hague
Randonneuse entre le Nez de Jobourg et la baie d'Ecalgrain

Cette dernière partie est aussi spectaculaire que la première, avec vue sur la baie d’Elcagrain et l’anse du Cul Rond (ne nous demandez pas pourquoi ce nom).

Randonnée entre la baie d'Ecalgrain et le Nez de Jobourg, Cap de la Hague
Baie d'Ecalgrain, Cap de la Hague, Cotentin

Le Cotentin aux couleurs d’automne

Pour le coucher de soleil, nous tirons un pique-nique de nos poches et le dégustons au Nez (et à la barbe) de Jobourg.

Nez de Jobourg depuis le Nez de Voidries, vue au coucher du soleil
Randonneur au coucher de soleil
Coucher de soleil derrière les plantes sauvages
Vaches normandes au coucher du soleil, Cap de la Hague

 

Le phare de Goury ou phare de la Hague

En poursuivant dans le sens des aiguilles d’une horloge normande, nous atteignons le paisible village de Goury. Une poignée de maisons s’accrochent ici face au vent, ainsi qu’un mini port. Enfin, à quelques tires-d’aile de goéland, trône un élégant phare sur son îlot.

Phare de Goury, La Hague, Cotentin
Promenade près du Phare de Goury, La Hague

 

Port Racine

Sur notre chemin surgit ensuite Port Racine, l’un des plus petits ports de France, voire le plus petit. Un corsaire nommé Racine le fît maçonner, afin de pouvoir garer son grand navire à deux pas de sa maison.

De minis bateaux l’ont remplacé, noués à des cordes suspendues qui confèrent au lieu des allures de boulier géant.

Port Racine, Cotentin, Basse-Normandie Port Racine vu du ciel

En nous pointant à marée basse, nous ne l’admirons hélas pas sous son plus beau jour.

Port Racine à marée basse
Baignade interdite à Port Racine dans la Manche

Juste à côté, une plage attend désespérément les baigneurs. À l’automne, ce n’est pas gagn… oh attendez ! Deux petits Anglais foncent à l’eau.

Vue sur la Manche à Port Racine
Enfants qui se baignent à Port Racine, Manche

 

De Quervière à Omonville-la-Rogue

Un peu plus loin, c’est une mini randonnée qui nous fait de l’œil : le sentier des « Falaises du mur blanc ».

Il s’agit d’un morceau du sentier des douaniers, qui part du parking de la baie de Quervière et gagne Omonville-la-Rogue. Comptez une heure l’aller-retour.

Randonnée entre la baie de Quervière et Omonville-la-Rogue Maison normande sur la baie de Quervière

Le sentier est tout calme et le village d’Omonville nous plaît bien avec ses quelques maisons, ses bateaux qui vont et viennent, ses hortensias et son petit bar. Nous avons même droit à deux-trois notes de cornemuse, apportées par les alizés.

Plage d'Omonville-la-Rogue, Cotentin

 

La digue de Querqueville près de Cherbourg

Durant des siècles, la pire crainte des Cherbourgeois était les Anglois, venus d’en face. Alors pour s’en défendre, ils fortifièrent… la mer.

Carte rade de Cherbourg

En fin de journée, nous flânons sur la digue de Querqueville, en accès libre malgré son statut militaire. Un lieu qui plaît aux pêcheurs.

Nous sommes fascinés par le soleil qui se couche et embrase le ciel.

Bateau au coucher du soleil près de la digue de Querqueville

🎵 Il était un petit navire, qui n’avait ja, ja, ja… (…mais fini sa phrase) 🎶

Port de Querqueville au coucher du soleil, Cotentin, Manche

 

L’anse du Brick

Nous passons maintenant de l’autre côté du Cotentin, appelé Val de Saire, à l’est de Cherbourg.

La journée démarre par un rapide coup d’œil au belvédère de l’anse du Brick. Cinq minutes de grimpette depuis le parking permettent d’admirer la côte d’un poil plus haut. Nous y croisons pour la énième fois le sentier GR 223, qui nous fait décidément très envie. Une prochaine fois !

Belvédère de l'Anse du Brick, Cotentin

Pour les amateurs de sentiers normands, nous racontons par ici une autre randonnée, le GR21 le long des côtes de Haute-Normandie.

Vue sur le Val de Saire depuis le belvédère de l'Anse du Brick

 

Le Cap Lévi

Il est temps de franchir un nouveau cap, le Cap Lévi, qui commence par un joli petit port, puis un moyen fort et enfin un grand phare. Nous vous recommandons fort de faire la jolie balade en bord de mer du fort au phare, puis du phare au fort. Ou en sens inverse, du phare au fort puis du fort au phare.

Phare du Cap Lévi, Fermanville, Manche Phare du Cap Lévi, Cotentin, Manche

 

Le phare de Gatteville

À Gatteville, les Normands ont à nouveau bâti un phare (décidément, c’est leur fort), l’occasion d’une nouvelle balade.

Phare de Gatteville dans la Manche

 

Le joli village gris de Barfleur

Barfleur n’a pas volé son label « plus beau village de France ». Il étale autour d’un port ses maisonnettes de granit, garnies de fleurs et de mignonnitude.

Village de Barfleur dans le Cotentin

Lors de notre passage, la marée est si basse que les bateaux reposent simplement au fond du port. Prendre la mer à toute heure est compliqué dans ce coin de France !

Barque à marée basse dans le port de Barfleur Port de Barfleur, village de la Manche

Parmi les bateaux posés là, une dizaine de chalutiers chahutent. Si vous vous approchez, vous remarquerez des sapins asséchés accrochés sur leurs ponts. C’est la tradition, au prochain Noël une nouvelle fournée les remplacera.

Chalutier Mémère Marie à Barfleur

V’là un nom d’baptême qui sonne bein’ normand !

Banc avec vue sur le port de Barfleur

 

Montfarville et La Pernelle

À Montfarville, c’est l’église qui nous attire. Son plafond est surprenamment bien décoré, pour une église de cette taille, grâce à la motivation du peintre Guillaume Fouace.

Eglise de Montfarville

À quelques encablures, pour les amateurs, le belvédère de La Pernelle offre un panorama sur ce coin du Cotentin… somme toute assez raplapla, ne nous mentons pas.

Point de vue de la Pernelle dans le Cotentin
Panorama sur le val de Saire au point de vue de la Pernelle

 

Saint-Vaast-la-Hougue et l’île de Tatihou

Les vents nous mènent ensuite à Saint-Vaast-la-Hougue, un village plus épais que les autres. En tout cas son port est très vaaste.

Port de Saint-Vaast-la-Hougue, Cotentin, Val de Saire

Se prononce Sainvalaougue (ou Sainva tout court).

Notre objectif principal se trouve en face : l’île de Tatihou. Il est possible de s’y rendre à pied (à marée basse, avec trempage d’orteils par endroit), mais c’est à bord d’un… euh… bateau saugrenu que nous nous y rendons.

Doté de roues, il vogue à marée haute et roule à marée basse.

Bateau amphibie, île de Tatihou

(un départ par heure, 11€50 l’aller-retour, entrée du musée de Tatihou incluse)

Parcs à huîtres, entre Tatihou et Saint-Vaast-la-Hougue

Ostréicultures à perte de vue, recouvertes à marée haute.

Île de Tatihou, Saint Vaast la Hougue, Cotentin
Maison des douaniers sur l'île de Tatihou, Manche

Une fois sur l’île, nous partons pédestrement à l’aventure. Rassurez-vous, Tatihou n’est pas bien grande, tout peut se parcourir à pied en une heure trente, ou maximum le double en prenant son temps.

L’élément le plus visible est un fort, qui a survécu à plusieurs guerres et connu diverses extensions. Les Allemands sont par exemple venus l’agrémenter de quelques bunkers.

Île de tatihou, tour Vauban et moutons

Du haut de la tour, un couple d’ornithologues amateurs nous montrent dans leur lunette une famille de petits pingouins qui s’ébattent dans l’océan. Sapristi, il y a donc des pingouins en Normandie (même s’ils sont vraiment petits) !

Dessin petit pingouin à l'échelle

L’île possède aussi un grand jardin d’acclimatation, abrité du vent derrière un mur, où nos ancêtres explorateurs-botanistes stockaient toutes sortes d’essences lointaines pour tenter de leur donner goût au climat européen. Et par on ne sait quelle sorcellerie, elles sont nombreuses à apprécier les températures de Tahiti… euh… Tatihou.

Jardin botanique sur l'île de Tatihou
Lavande dans le jardin botanique de l'île de Tatihou

Enfin, prévoyez du temps pour passer une tête dans le Musée Maritime de Tatihou. Nous nous attendions à y respirer de la poussière, que nenni, il s’avère intéressant et bien conçu.

Aquarelle île de Tatihou

Petite aquarelle réalisée en attendant le bateau à roues.

Une fois de retour sur le continent, nous repartons à pied sur une étroite péninsule qui héberge à son extrémité la Tour Vauban de la Hougue.

Jetée de Saint-Vaast-la-Hougue et Tour de Vauban

Et nous souhaitons à tout le monde d’avoir d’aussi belles lumières que nous !

Coucher de soleil à Saint-Vaast-la-Hougue, Cotentin Tour Vauban, jetée de Saint-Vaast-la-Hougue Tour Vauban de Saint-Vaast-la-Hougue au coucher du soleil

Un pique-nique doré plus tard, nous rentrons à la lueur de la lune, qui se reflète en mille fragments sur les flots.

Bâteau de pêche, la nuit à Saint-Vaast-la-Hougue

Se caler sur les horaires des marées, c’est parfois partir pêcher au tout début de la nuit.

 

Ravenoville, notre toute dernière étape

Sur le chemin du retour vers Caen, nous bifurquons rapidement vers la plage de Ravenoville. Sa particularité est un alignement de petites maisonnettes colorées face à la mer.

Le lieu est d’un grand calme en octobre. « On doit être hors saison », comme dirait Francis.

Plage de Ravenoville : coquillages et cabines

Coques et bicoques

 

Conseils pratiques pour visiter la presqu’île du Cotentin et le cap de la Hague

Où dormir ?

Plutôt que d’enchaîner des logements, nous avons choisi une base centrale, tout près de Cherbourg. C’est ici que le choix est le plus vaste et que le rapport qualité/prix nous semble le meilleur. Voir les offres à Cherbourg et autour sur Bookingi. Mais si vous préférez, vous pouvez aussi choisir deux points de chute distincts : l’un à l’ouest du Cotentin (vers Portbail ou Barnevillei), puis un autre au nord-est (Barfleur ou Saint-Vaast-la-Houguei). Comptez environ une heure de route entre les deux. PS : ne cherchez pas à loger vers le Cap de la Hague, il n’y a presque rien.

Où manger ?

Pour profiter au maximum du soleil et des paysages, nous avons beaucoup pique-niqué. Surtout que la région propose des bancs à foison, avec vue sur la mer. Nous avons complété avec ces adresses que nous recommandons :

Que voir d’autre dans le Cotentin ?

Nous n’avions que trois jours sur place, qui ont filé en un clin d’œil. Mais il y a largement de quoi passer une semaine dans la région. Méfiez-vous des trajets en voiture un peu longs, malgré des distances courtes à vol d’oiseau.

Avec plus de temps, nous aurions vagabondé autour de Barneville, flâné sur les dunes de Biville et pris davantage de temps pour visiter Cherbourg.

Sportivement parlant, les nombreux cyclistes que nous avons croisés sur de belles pistes nous ont aussi donné envie de pédaler dans le coin. Et les balises du GR 223 de sortir les chaussures de marche. Ce long sentier part de l’Anse du Brick et prend fin à Barneville (7 jours, 121km).

Mi-fugue, mi-raison À propos de nous

Nous sommes deux fugueurs : nous avons changé de vie pour voyager en continu à travers le monde, sans date de retour. Nous avançons au gré de nos envies, sans nous précipiter. Pour en savoir plus, c'est ici.


Vous avez une question ? Vous repérez une erreur dans l'article ? Une adresse a fermé ? Laissez-nous un message un peu plus bas.


Vous souhaitez nous remercier pour les conseils du blog et nous encourager à continuer ? Voici diverses manières de le faire.

Une question ? Une envie de discuter ? C'est ici !

  1. Arnaud dit :

    Qu’elles sont belles ces escapades normandes ! J’ai juste passé une journée à Cherbourg ce printemps,ça donne envie d’en voir plus dans les environs.

    • mifuguemiraison dit :

      Ah oui, n’hésite pas à revenir, il y a de quoi faire de belles balades !
      Où est-ce que tu te promènes toi cette année ?

      • Arnaud dit :

        Le nomadisme continue mais moins loin. J’ai passé le début d’année en Bavière et à Prague mais depuis mai je suis en France (Rouen, Bordeaux, gros coup de coeur pour Limoges et le Limousin !). À présent à Paris jusqu’à décembre (ça fait du bien aussi) avant de m’autoriser une escapade italienne à Gênes pour la fin d’année. D’ailleurs, je commencerai la prochaine avec Marseille !

        • mifuguemiraison dit :

          Tiens sympa, ça donne envie de découvrir Limoges ! Super pour Gênes, c’est notre prochain article, on replonge dans la nostalgie en ce moment. Et Marseille excellente idée 😀 Fais-nous signe !

  2. Michel dit :

    Joli reportage, comme d’habitude, qui me rappelle ma rando dans le Corentin, sauf la partie orientale que je découvre ici grâce à vous (Saint-Vaast-la-H, Tatihou). Dans la région, je vous conseille la traversée (accompagnée d’un guide) de la baie du Mont-Saint-Michel.

  3. Sego dit :

    Oh ce coucher de soleil (Querqueville) ! Dites donc même quand on a visité les lieux avant de lire l’article, ben ca nous donne quand même envie d’y retourner. Parce que clairement notre journée de Cherbourg au Mont Saint Michel était trop courte pour bien profiter. Bisous !

  4. Alix dit :

    Je découvre votre blog et j’adore ! Le ton, les photos, l’humour et la poésie… Je reviendrai vite

  5. Pili dit :

    Super votre blog sur la presqu’île du Cotentin. Nous avons suivi toutes vos étapes et tous vos conseils. Merci infiniment de nous avons préparé ce petit séjour dans ce joli coin de France. On va sans doute suivre d’autres de vos conseils pour d’autres escapades.

Laissez-nous un message

Votre adresse de messagerie ne sera pas visible. Les messages sont modérés et ne sont donc pas publiés immédiatement.