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La vallée de la Vézère : concentré de Préhistoire en Dordogne

Publié dans la catégorie France ,
mis à jour le 8 août 2023

Après quatre jours de découvertes à Sarlat et dans les plus beaux villages de la vallée de la Dordogne, nous partons slalomer pour quatre autres jours dans la vallée voisine, la vallée de la Vézère. Elle se situe elle aussi en plein Périgord Noir, c’est-à-dire dans la zone la plus connue et la plus touristique du département, mais tout de même un peu plus à l’écart de l’agitation.

Carte de la vallée de la Vézère en Dordogne

Pour résumer cette vallée, nous y avons poussé autant de Ooooooh et de Aaaaaah que les jours précédents, vu tout autant de châteaux, de villages et de vestiges du Moyen Âge, mais… avec une pincée de préhistoire en plus !

Dessin : mi-pierrafugue et mi-cromagnon les hommes préhistoriques

 

 

Une paire de beaux villages en chemin

Les distances sont riquiqui en Périgord Noir. Nous trouvons tout de même le moyen de visiter deux villages lors de notre déménagement d’une vallée vers l’autre : Saint-Cyprien et Belvès.

Saint-Cyprien, le premier, étend ses maisons en pierres sur les pentes d’une butte, cernant une volumineuse église abbatiale. Nous le traversons un dimanche matin et découvrons un marché qui recouvre l’intégralité de la plus longue des rues. Quel succès !

Village de Saint-Cyprien en Dordogne
Moto dans une rue de Saint-Cyprien en Dordogne
Dessin : marché préhistorique

Belvès, quant à lui, siège tranquillement au sommet de sa colline. Nous faisons quelques tours dans ses paisibles rues, mais retournons systématiquement, comme aimantés, admirer les vues sur la campagne environnante. D’ailleurs, le nom Belvès signifie « belle vue ».

Village de Belvès en Dordogne
Jolie porte à Belvès, Périgord noir
Village de Belvès en Dordogne
Bastide de Belvès, village de Dordogne
Campagne de Dordogne depuis Belvès

Avant de définitivement plonger dans la vallée de la Vézère, nous jetons un dernier coup d’œil sur la Dordogne depuis la Cingle de Trémolat. Au départ du parking, un sentier mène en cinq minutes à un rocher digne du Roi Lion.

Cingle de Trémolat près de Limeuil et la Vézère

 

Et c’est parti ! Nous pénétrons dans la vallée de la Vézère, étroite et verte, calme et apaisante. Nos ancêtres préhistoriques avaient bon goût.

 

Limeuil, au confluent de la Dordogne et de la Vézère

C’est sous les fenêtres de Limeuil (et nos yeux ébahis) que la Dordogne engloutit la Vézère.

Village de Limeuil, au confluent de la Dordogne et la Vézère

Ce village perché semble avoir fait du « mignon » son créneau. Ses ruelles, ses fleurs, ses tables de pique-nique au bord de l’eau, ses ateliers d’artistes, ses vieilles maisons ocre et même le jardin de sa mairie semblent conçus dans l’unique but de nous faire craquer.

Dessin rupestre de visite de village

Il existe même, cachées dans le haut du village, des ruelles au sol revêtu de gazon.

Village de Limeuil, vallée de la Vézère Vieille maison dans le village de Limeuil en Dordogne

Aidés par d’insistants panonceaux dans le village, nos pas nous mènent aux Jardins Panoramiques de Limeuil. Le tarif d’entrée est un peu élevé, par chance les journées du patrimoine nous offrent une réduction (5€ au lieu de 8,50€). Ce jardin a pris ses aises sur les ruines d’un château fort dont il ne reste que trois cailloux. À croire que le moindre monticule a son château dans la région.

Nous traversons la belle collection de plantes jusqu’au belvédère sur la confluence, tandis que les enfants autour semblent davantage absorbés par la chasse au trésor qui leur est proposée.

Fleur de lotus dans les jardins de Limeuil
Jardins panoramiques de Limeuil, Vézère

Pour parfaire le tout, l’échoppe à l’entrée vend des boules de glaces du meilleur glacier de la région, Benoît de la Lune. Notre parfum préféré : « tomates vertes – citron – basilic » !

 

Les Eyzies, notre base pour visiter la vallée de la Vézère

Nous posons notre baluchon près d’une ville appelée les Eyzies. Un chalet nous sert de nid, posé dans le jardin d’un couple de propriétaires ultra sympathiques. Au bout de leur terrain s’étale une verte vallée quasi immaculée qui nous inspire une balade. Nous tombons en pleine rave party de cervidés ! En une heure trente, nous croisons un chevreuil, deux biches, puis deux nouveaux chevreuils, avec en fond sonore le très singulier brame des cerfs, mélange de barrissement d’éléphant et de croassement de crapaud.

Barque sur un lac près de la Vézère en Dordogne
Arbres et lac près du Bugue et des Eyzies

Pour compléter l’atmosphère, un voile de brume finit par surgir du fond de notre vallée et envahir progressivement notre champ de vision.

Le lendemain matin, nous nous élançons sous les dernières reliques de ces vapeurs dans une nouvelle randonnée au départ des Eyzies.

Brouillard sur la Vézère aux Eyzies

Cette ville est considérée comme la capitale française de la préhistoire, et elle le mérite. Le nom d’Homme de Cro-Magnon, par exemple, était celui d’un abri rocheux tout proche. Et partout autour, des dizaines voire des centaines de fouilles ont fait ressortir des silex, sagaies ou crânes. À tel point que les locaux parlent de « gisements » préhistoriques, comme s’il s’agissait de pétrole ou de minerai.

Dessin de gisements préhistoriques dans la vallée de la Vézère en Dordogne

Mais pourquoi un tel succès pour cette vallée auprès de nos arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grands-parents ?

Nous trouvons réponse à cette question en moins de dix minutes de marche. La vallée de la Vézère est un corridor de falaises biscornues, creusées d’abris de toutes tailles et de toutes formes. Une véritable aubaine pour les agents immobiliers de l’époque.

Grottes près de Les Eyzies de Tayac

La randonnée que nous suivons s’intitule boucle de la gorge d’Enfer, mais n’a rien d’infernal (9km, 2h30). Elle longe des troglodytes antédiluviens, puis s’enfonce dans une forêt particulièrement dense, avant de ressortir près d’une ferme équestre.

Falaises troglodytiques, randonnée aux Eyzies Randonnée dans la vallée de la Vézère, Les Eyzies

Nous passons enfin par un petit hameau troglodytique encore habité, avant de revenir vers la ville des Eyzies, qui se montre sous son plus beau profil.

Les Eyzies, village dans la roche près de la Vézère

Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, de son nom complet, nous plaît pour son animation, ses nombreux flâneurs en terrasses. Surtout, elle s’avère beaucoup trop glodytique. L’exemple le plus éloquent est le château qui la surplombe, collé telle une huître à la paroi rocheuse. Il renferme paraît-il une jolie perle, le musée de la préhistoire.

 

Le captivant château de Commarque

Par-dessus les vestiges de l’âge de pierre sont venues se poser les pierres du Moyen Âge. C’est bon, vous suivez ? Entre les deux époques, les technologies ont quelque peu progressé et les seigneurs disposent de toutes sortes de rocs et promontoires pour élever leurs citadelles, donjons et autres résidences secondaires, tandis que les vassaux, paysans et autres petites gens trouvent facilement une utilité aux cavernes et abris.

Nous passons ainsi faire coucou au château de Commarque, probablement le plus impressionnant de toute la vallée de la Vézère. Il y a cinquante ans se trouvait ici un tas de gravats recouverts par la végétation. Et aujourd’hui, TADAAAAAM :

Château de Commarque en Dordogne

Un descendant lointain de la lignée des Commarque a souhaité astiquer le blason de sa famille en sortant la citadelle de l’oubli. Il a pour cela sollicité les historiens, les archéologues et les visiteurs. Non, nous ne parlons pas de Jean Reno et Christian Clavier, mais de nous, les visiteurs, qui aidons à financer le projet en acquérant nos billets (8,80€).

Visite du château de Commarque en Dordogne

Le site nous fait sentir minuscules face à l’Histoire avec un grand H, tandis que des explications nous sont susurrées au creux de l’oreille par l’acteur Guillaume Gallienne via un audio-guide. Le donjon, notamment, est impressionnant, avec possibilité de grimper au sommet. Mais ce n’est pas le plus impressionnant.

Donjon du château de Commarque, Vallée de la Vézère

Les vestiges sont entourés par un grand nombre de traces d’habitations troglodytiques, comme un village entier. Mais ce n’est pas encore le plus impressionnant.

Il y a un château similaire juste en face, à moins de quatre cents mètres. Mais ce n’est toujours pas le plus impressionnant.

Paysage de la Vézère depuis le château de Commarque

Non, ce qui nous a le plus marqués, c’est le fait que le château soit posé au-dessus d’une grotte garnie de gravures préhistoriques vieilles de 15 000 ans ! Dommage qu’elle ne soit pas accessible, mais une vidéo la présente.

 

Grottes, falaises et châteaux en pagaille au bord de la Vézère

Même en passant plusieurs jours dans cette petite vallée, nous n’avons eu l’impression que de la survoler. Le moindre croisement est orné de panneaux fléchant des châteaux aux nobles noms ou de mystérieuses grottes.

Grottes dans la roche au château de Commarque
Château dans la vallée de la Vézère en Dordogne
Dessin : en voiture on ne croise que des châteaux et des grottes à visiter la vallée de la Vézère

Ajoutez à ceci les nombreuses falaises, qui ici ne sont pas de classiques parois verticales. Elles peuvent carrément contenir des villages perchés ! C’est le cas de La Madeleine ou de La Roque Saint-Christophe.

La Roque Saint-Christophe, Vallée de la Vézère

Difficile à croire, mais plusieurs centaines de personnes habitaient dans les replis de ce pan !

Dans le même genre, nous nous arrêtons à la Maison Forte de Reignac, un étonnant château littéralement coincé dans la roche.

La Maison forte de Reignac en Dordogne

À l’intérieur, des collections de silex, des objets quotidiens du Moyen Âge, des instruments de torture un peu moins communs, des animaux empaillés… rien qui ne fasse rêver a priori. Mais détrompez-vous, la visite est fort intéressante. Tarif 9€.

Intérieur de la Maison forte de Reignac Vue depuis la falaise de la Maison Forte

 

Saint-Léon-sur-Vézère, notre petit préféré

Un coup de foudre surgit toujours quand on ne s’y attend pas. C’est ainsi qu’en traversant nonchalamment le pont d’entrée de Saint-Léon-sur-Vézère, BOUM ! Notre cœur fait BOUM !

Ce village est tout simple, tout paisible, mais adorable d’un bout à l’autre. Un décor mi-champêtre, mi-médiéval, avec un musicien de rue, des oiseaux qui chantent, des ateliers d’artisans, une petite église jaunie et deux châteaux, que demander de plus ?

Village de Saint-Léon-sur-Vézère en Dordogne

Sans oublier, au bord de la Vézère, des bancs et des tables de pique-nique. Si comme nous vous avez oublié votre sandwich, foncez à la SmooVie Grignothèque qui propose des plats d’inspiration fast-food, mais subtilement cuisinés.

Terrasse de restaurant à Saint-Léon sur Vézère

Autre adresse testée : Le déjeuner sur l’Herbe. Nous aimons tellement Saint-Léon que nous revenons l’après-midi suivant. Choisissez dans cette petite épicerie des produits déjà préparés ou bien demandez à la gérante de vous cuisiner des planches ou assiettes, puis dégustez le tout sur les nappes à carreaux installées au bord de la rivière.

Tables de pique-nique près de la rivière à Saint-Léon sur Vézère Village de Saint-Léon sur Vézère en Dordogne

Non loin, nous faisons un saut au belvédère de la côte de Jor, avec vue panoramique. Preuve que la vallée est très zen, nous y croisons un moine en toge orange. (Bon, d’accord, la proximité d’un important centre bouddhiste doit certainement aider.)

Côte de Jor avec vue sur la Vézère Dessin : hommes préhistoriques croisant des bouddhistes dans la vallée de la Vézère

 

Villages éparpillés : Saint-Geniès, Saint-Amand de Coly…

Un peu à l’écart de la Vézère, nous passons voir Saint-Geniès, recommandé par nos hôtes pour ses jolis toits en lauze, c’est-à-dire en petites pierres empilées. Le village s’articule autour d’une église et d’un château assortis, entourés de ruelles pleines de plantes. Et effectivement, la lauze est reine.

Village de Saint-Geniès dans le Périgord

Vous remarquerez que ces toits en lauze sont plus pentus que la moyenne. C’est, à notre humble avis, très étudié. Si le toit s’effondre, les pierres glissent sur les côtés et ne se déversent pas par tonnes au milieu du salon.

Plus au nord, Saint-Amand-de-Coly est classé dans l’annuaire des « Plus beaux villages de France ». Nous le trouvons certes mignonnet, mais pas époustouflant non plus.

Village de Saint-Amand de Coly en Dordogne

Enfin, nous mettons le cap vers Montignac, un gros village traversé par la Vézère et surmonté d’une forteresse abandonnée.

Ville de Montignac en Dordogne Chat dans une ruelle de Montignac, Vallée de la Vézère

Quelques ruelles nous plaisent, ainsi que les plus vieilles maisons de pierres ou colombages. En revanche, le nombre de boutiques, de restaurants touristiques, et de voitures atteint des sommets. Et pour cause, Montignac est la ville où fut découverte la grotte la plus célèbre de France…

 

La (ou les) grotte de Lascaux

Comme vous le savez certainement, la véritable grotte de Lascaux est scellée, fermée à triple tour. Cette décision fut prise à cause de l’action conjuguée de la lumière des projecteurs et de la respiration des visiteurs, qui grignotaient les pigments des peintures.

Dessin de la grotte de Lascaux

En échange, une réplique appelée Lascaux II a été créée tout proche. Puis une Lascaux IV en 2016. Si vous cherchez Lascaux III, elle se promène à travers le monde sous forme d’exposition itinérante. Après une longue hésitation, nous choisissons Lascaux IV, réputée plus complète. Mais les visiteurs semblent adorer l’ambiance de la numéro deux, présentée au flambeau. Bref, tirez à pile ou face, il n’y a pas de mauvais choix.

Grottes de Lascaux IV en Dordogne

Qu’a-t-elle de si incroyable, cette grotte de Lascaux ? Le grand nombre de fresques, leur concentration, la diversité d’espèces animales, la variété de couleurs de pigments… et le talent des artistes, bien entendu ! Notre guide, incollable et passionnante, nous raconte toute l’histoire du lieu, de son ornementation il y a 20 000 ans à sa découverte il y a 80 ans, grâce à un jeune homme poursuivant son chien, poursuivant lui-même un lapin.

Peintures dans les grottes de Lascaux

Beaucoup de questions restent en suspens, notamment sur la justification de ces peintures. Et même si elles peuvent paraître un peu fouillis au premier regard, les scientifiques s’accordent à penser que les peintres n’improvisaient rien. Au contraire, ils se creusaient vraisemblablement les méninges pendant des heures avant de prendre le pinceau.

Ôtez d’ailleurs de vos esprits que les humains de l’époque étaient des rustres sans neurones, ils possédaient un cerveau rigoureusement identique au nôtre.

Dessin : l'intelligence des hommes préhistoriques

Pour en revenir à Lascaux IV, la première partie de la visite nous plonge dans les boyaux d’une reconstitution plus vraie que nature, obscurité incluse. Puis la guide nous entraîne dans une salle de musée plus classique, qui place les meilleurs extraits à portée de nez pour mieux en profiter.

Musée des grottes de Lascaux IV

Cette visite nous a fascinés et nous la recommandons fortement, malgré le tarif élevé de 20€ par personne. La réservation est impérative une bonne semaine à l’avance, y compris en basse saison lorsque les groupes scolaires déboulent.

 

Bonus : la bastide parfaite de Monpazier

Voilà terminé notre séjour en Périgord, ou presque. Sur la route du retour vers le Lot-et-Garonne, nous faisons halte à Monpazier. Tout le département nous en parlait comme d’un modèle qui aurait inspiré les autres bastides de Dordogne. C’est-à-dire que Monpazier est un village rectangulaire, posé sur une colline, ceint d’une muraille, doté de rues en damier et agrémenté d’une superbe place centrale à arcades.

Bastide de Monpazier en Dordogne
Arches dans le village de Monpazier
Village de Monpazier en Dordogne
Village de Monpazier en Dordogne

Nous trouvons la bastide charmante même sous la pluie, c’est dire ! Pour une pause dessert, nous conseillons l’Écureuil Café, qui prépare d’excellents gâteaux et boissons sous les arcades.

 

Notre avis sur la vallée de la Vézère

Voilà une très belle découverte qui nous aura offert un bon bain de verdure et d’érudition. L’expérience complète bien la première partie de notre séjour en Dordogne du côté de Sarlat. Ici le patrimoine a moins d’éclat, étale moins ses richesses, car il se niche dans les falaises, les grottes et les recoins. Tout cela nous laisse bien songeurs. Combien d’autres mystères attendent encore d’être découverts ?

Conseils pratiques pour visiter la vallée de la Vézère

Nos lieux préférés

L’offre de sites à visiter est telle qu’il faudrait plusieurs semaines et un porte-monnaie bien épais pour tout voir. Toute notre difficulté fut de choisir. Pour vous aider, nos préférences vont vers :

  • Saint-Léon-sur-Vézère et Limeuil pour les villages,
  • le Château de Commarque
  • et Lascaux, incontournable

Dormir dans la vallée de la Vézère

Si vous comptez visiter l’ensemble du Périgord Noir en un seul séjour, la question se pose de déménager vos valises d’une vallée à l’autre. Les distances ne sont pas grandes, donc vous pouvez tout voir depuis un seul et même logement. Pour notre part, nous étions heureux de changer de cadre et de réduire les temps de transport.

Nous avons beaucoup aimé notre petit chalet cosy, posé dans un joli jardini. Les hôtes, particulièrement sympathiques, nous offraient fruits du jardin, confitures, gâteaux…

Pour ceux à l’affût d’un plus grand logement où se retrouver en famille ou entre amis, ce beau gîte avec piscinei peut accueillir jusqu’à six personnes.

 

Toutes nos découvertes en vallée de la Vézère sur une carte

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  1. Amandine dit :

    C’est super ça me donne de nouvelles idées pour une prochaine virée en Dordogne, qui est proche de là où on vit ! D’ailleurs Benoit de la Lune, ça vient de chez moi 😉 Les grottes de Lascaux, c’est magnifique, on avait adoré la visite de Lascaux IV. Vos dessins sont trop sympas, j’adore ! Et les photos sont superbes aussi. Si vous repassez en Dordogne, je vous conseille de faire du canoë, c’est vraiment top… Les coins touristiques sont souvent un peu trop blindés, mais en-dehors, c’est hyper tranquille, sauvage…!

  2. Ségo dit :

    Très jolies choses à voir dans cette vallée inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO ! Des noms nous parlent, mais faudra retourner y faire un tour complet ! Notamment à Saint-Léon !
    Bises

    PS : Trop mignons les dessins préhistoriques !

  3. Marie dit :

    Vraiment chouette cette visite de la Dordogne ! Toujours de belles photos, et ça donne vraiment envie !!

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