La troisième et dernière île de notre voyage au Cap-Vert s’appelle Fogo. Un nom qui sent le roussi, et pour cause, un immense volcan actif occupe le centre de l’île. Ou plutôt l’île entière n’est qu’un immense volcan. Nommé Fogo lui aussi, il opère comme fournisseur officiel de lave de l’archipel avec cinq éruptions par siècle en moyenne, mais sans aucune régularité. La dernière ayant eu lieu en 2014… tout est possible !
Si par malheur Fogo décidait de reprendre du service sous vos pieds, détendez-vous, le pépère est d’un genre flegmagmatique. Sa lave est si épaisse que vous aurez laaaaaargement le temps de terminer votre petit-déjeuner, et même douze autres repas, avant qu’un bulldozer des enfers n’emporte votre tasse.
Le contexte est posé. Mais alors, que faire de beau sur l’île de Fogo entre deux éruptions ? Peu de choses, mais des choses qui nous ont rendus tout choses : dormir dans la caldeira, explorer un tunnel de lave, découvrir les restes de villages engloutis par la dernière éruption, grimper au sommet du coupable, goûter le fameux vin local et arpenter les ruelles colorées de la capitale São Filipe.
Loger dans la Chã das Caldeiras, l’antre des ténèbres
L’île de Fogo n’est pas parfaitement conique, elle présente deux cônes. Les pentes du premier cône s’interrompent pour faire place à une caldeira, sorte de cendrier géant. Et dans celui-ci, s’ébattent quelques volcans de petite taille, mais surtout le deuxième cône appelé Pico.
La dernière coulée de lave de 2014 a fait beaucoup parler d’elle, car elle a choisi de passer pile sur les petits villages de Chã das Caldeiras. Or, un Chã retombe toujours sur ses pattes. Sans électricité publique ni eau courante, des ex-habitants reviennent s’installer, déterminés. Les panneaux solaires, les collecteurs d’eau de pluie, le système D et l’entraide fonctionnent si bien que les hébergements pour touristes sont de retour aussi.
Dont nous, qui décidons d’y passer trois nuits. Un minimum de confort est garanti, un maximum de dépaysement aussi !
Le paysage de la caldeira se dévoile, sens dessus dessous, sombre, fantasmagorique, pire qu’un fond de marmite oublié sur le feu.
Au village de Portela, notre destination, chaque habitant a son histoire. Quelques chanceux vivaient juste à côté du trajet de la dernière coulée. Cela se reconnaît au sol marron clair et à la végétation encore debout.
Hélas, l’essentiel des maisons a fini six pieds sous lave. Il a fallu reconstruire sur la nouvelle couche de roche noire, tranchante et poreuse. D’ailleurs, si vous observez bien, quelques toits de l’ancien village dépassent (à peine !).
Il en résulte un village flambant neuf, mais construit avec les moyens du bord, donc la nouveauté ne saute pas aux yeux.
Nous posons nos affaires chez Ciza et Rosyi, une petite guesthouse familiale « comme à la maison ». La famille était parmi les toutes premières à revenir. Leur ancienne demeure n’étant pas assurée, ils se démènent pour offrir, petit à petit, plus de confort à leurs hôtes. Ils redoutent bien sûr la prochaine éruption, mais nous expliquent que la lave passe rarement deux fois au même endroit.
Les habitants qui ne travaillent pas du tourisme, la majorité, reviennent pour l’agriculture. Le terrain est ô combien rude, mais l’altitude favorise des plantations uniques au Cap-Vert.
La vigne par exemple, pour fournir à l’archipel un bon vin bien volcanique.
Le premier jour, sur les bons conseils de Rosy, nous partons marcher seuls dans la caldeira.
Le paysage est plus varié que prévu, avec des zones fertiles propices aux grenadiers, pommiers, figuiers, pêchers… et d’autres zones infréquentables, qui bousillent les semelles comme des petits rasoirs.
Au milieu de tout cela, oh, un gouffre ! Il s’agit d’un ancien tunnel de lave (« Eruptions Cave » sur l’appli Maps.me).
Quelques acrobaties et quelques dizaines de mètres plus tard, nous débouchons sur… un bouchon de sable. Mince, ce n’est pas encore aujourd’hui que nous verrons le centre de la terre.
Encore pleins d’énergie, nous décidons de poursuivre la balade jusqu’à un bébé cratère un peu plus loin, que nous gravissons sans difficulté.
Toujours en forme, de fil en aiguille et de cratère en coulée, nous nous retrouvons au sommet d’un belvédère appelé Monte Velha (visible aussi sur l’appli Maps.me, préférez le détour via la cabane de péage à droite pour une pente moins raide).
Nous n’avions pas vu l’ombre d’un nuage depuis le matin, nous les retrouvons agglutinés sur le pan nord de la caldeira.
Toujours en forme, Épuisés et assoiffés, nous rentrons par la route principale, via le deuxième village de la caldeira dénommé Bangaeira.
Notre journée du lendemain est consacrée à notre spécialité dans la vie : la flânerie. Nous faisons plus ample connaissance avec Chã das Caldeiras, que nous commençons à apprécier. Tout le monde se connaît, tout le monde se rend service et tout le monde est surprenamment jeune. Y compris les enfants, qui dépassent rarement trois pommes mais sont spécialisés en coucous joyeux.
Nous osons un peu d’urbex, en pénétrant dans un bâtiment d’époque pompéienne. La lave semble être entrée sans frapper, à travers portes et fenêtres, avant de se poser sur le canapé du salon et de n’en plus bouger.
Le soir, un milliard d’étoiles s’allument dans le ciel pur de la caldeira et la température fléchit nettement. Nous sommes bien sous notre couette !
Randonnée sur le Pico do Fogo
L’avantage de dormir dans la caldeira, c’est de n’être plus qu’à quelques pas du Pico. Notre hôte Rosy change de casquette pour celle de guide du Fogo, accompagnant obligatoire pour une ascension du volcan.
Réveil au chant du coq et départ au point du jour sont conseillés pour éviter les heures les plus chaudes.
Derrière nos sacs à dos, la falaise de la caldeira prend l’empreinte conique (et iconique) du géant.
Rosy, qui a aussi une mini casquette de botaniste, nous présente patates douces, haricots, pommes, courges, goyaves ou géraniums dans un excellent français appris… à force de guider des Français.
Entre deux souffles, nous profitons des trois heures de grimpette pour le questionner. Son père était le « monsieur soufre » de Fogo, montant une fois par semaine, parfois en compagnie de ses rejetons, pour fournir les viticulteurs de la caldeira. Une fois adulte, Rosy postulait à une formation de guide, sa carrière était lancée.
Mais l’éruption de 2014 a rebattu les cartes…
La lave à peine refroidie, il reprenait son métier, mais en logeant au niveau de la mer. Rosy Balboa grimpait alors 1800m la nuit pour retrouver des randonneurs au petit matin et enchaînait 1000m de plus. Jusqu’à ce qu’ils prennent la décision, lui et sa femme Ciza, de s’installer à Portela dans un coin de maison resté intact.
Et constatant que des touristes campaient parfois dans le froid, ils n’hésitaient pas à offrir un coin de leur coin de maison. L’idée de la guesthouse germait.
Après trois bonnes heures de pente de plus en plus raide, pfiou, le monstre nous présente enfin sa gueule avec quelques fumerolles entre les dents.
Dans nos têtes, la lave est forcément toute proche sous nos pieds, mais que nenni. Même sur un volcan qui sieste, Rosy nous rassure, la lave se terre à plus d’une centaine de kilomètres.
Pour la suite de la randonnée, nous choisissons l’option un peu plus difficile, une via ferrata qui nous hisse à la cime du Cap-Vert.
Puisqu’il n’y a plus rien à grimper, nous attaquons la redescente du volcan. Elle s’effectue sur un autre flanc du Fogo et comprend une étape que nous attendions avec impatience, la pouzzolane, une couche de gravillons sablonneuse et instable qui s’étend sur 600m de dénivelé.
Nous dé-téléscopons les bâtons, protégeons les appareils photo, remontons les chaussettes et serrons les dents, c’est parti ! À chaque pas, le pied disparaît dans le sable et glisse de 50cm. Alors autant courir !
En dix minutes, nous sommes presque au pied du Pico do Fogo.
Nous atterrissons directement sur le cratère du Petit Pico, le vilain petit cãonard responsable de la dernière catastrophe.
Enfin, nous serpentons fourbus entre des dunes jusqu’au village, vidons trois pelles de sable noir par chaussure et prenons une bonne douche bien… froide !
Conseils pratiques pour visiter la caldeira de Fogo et randonner sur le volcan
Se rendre à Chã das Caldeiras depuis São Filipe
L’aluguer collectif part à 11h près du marché municipal. Tarif 1000 Escudos par personne pour 1h de trajet. Si vous êtes déjà dans le centre de São Filipe, réservez auprès de votre hôtel pour être récupérés devant la porte.
Pour le retour à São Filipe, navrés pour votre grasse mat’, les aluguers amorcent leur redescente entre 6 et 7h. Là encore, réservez auprès de votre hébergement pour vous faire récupérer et surtout pour assurer votre place. Il y avait tellement de passagers que nous avons fini avec des minots sur les genoux.
Dormir dans la caldeira
Nous recommandons chaudement la petite auberge de Ciza et Rosyi. Le confort est sommaire et la douche n’a pas d’eau chaude (ils hésitent à investir dans un chauffe-eau solaire mais craignent de manquer d’eau si les douches s’allongent !). Sinon, tout est très propre, la literie est bonne, la décoration est aussi soignée qu’elle peut l’être avec un budget réduit et l’accueil est excellent. Jeux de société et cartes de rando à disposition dans les parties communes. Si c’est plein, regardez du côté du frère de Rosy, la Casa Alcindoi n’a pas l’air mal non plus.
Manger dans le village
Nous avons pris nos petits déjeuners et dîners chez Ciza et Rosy. Les repas sont très simples (comme souvent au Cap-Vert, vous nous direz) mais servis avec le sourire et juste devant la chambre. Si vous êtes comme nous végétariens, vous aurez peut-être droit un soir à une magnifique assiette de riz + pâtes + frites (gloups !) parfaite pour ronfler sous la couette.
Voici quelques autres adresses :
- Nous avons déjeuné chez Casa Marisa, le grand hôtel à 10 min à pied du village. Les spaghettis sauce tomate sont mieux cuisinés qu’ailleurs au Cap-Vert.
- Nous avons pris un autre déj’ chez Bebe (Bar Restaurant Escrola sur Google Maps) une baraque en bord de route collée à l’adresse précédente, simple mais très bonne, notre meilleur repas (excellentes frites maison, omelette, légumes, riz, haricots).
- Pour l’apéro, sur les conseils de Rosy, nous avons testé le bar Casa Ramiro, très sympa pour déguster vins et fromages locaux. Au classique vin de la coopérative (Chã), nous avons préféré un vin maison appelé Manecom. Mention spéciale pour l’étonnant rouge doux !
Monter au sommet
Lors de notre passage, le tarif du guide pour l’ascension du Pico do Fogo était de 6000 Escudos pour un groupe de 1 à 4 personnes. Si Rosy n’est pas dispo (le samedi notamment), il conseille sans problème d’autres guides du village. Comptez 1000m de dénivelé, 3-4h de montée et 2h de descente. C’est raide, mais parfaitement faisable si vous êtes en forme, d’autant que Rosy s’adapte au rythme de chacun. Certains passages peuvent être compliqués en cas de vertige.
Alternative à l’ascension
Il existe une randonnée qui traverse la caldeira et passe par le Petit Pico, pour ceux qui n’osent pas monter chatouiller le grand. Nous en avons parcouru une agréable portion sur le chemin du retour.
Quelques jours dans la ville colorée de São Filipe
Avant ou après votre visite au volcan Pico do Fogo, n’oubliez pas de visiter la mini capitale de Fogo, appelée São Filipe. Pas vraiment besoin d’y passer quatre jours comme nous, elle se visite en un demi matin.
Surtout, nous faisons l’erreur d’y débarquer un samedi. Le vieux centre concentre les administrations, que les habitants ont fui. Idem le lendemain, un long dimanche de fuyançailles. Nous errons dans des ruelles désertes en nous concentrant sur le paysage multicolore.
Pour votre vocabulaire, les São Filipins ont hérité de vieilles bâtisses appelées sobrados, dont ils prennent grand soin. Ils sont aussi doués en conception de jolies placettes très calmes, en peinture de fresques murales et en jardinage.
Le seul coin où nous croisons un soupçon d’ambiance est le belvédère collé à la boulangerie Maria Augusta. Ne vous attendez pas à une belle boutique, c’est une porte en métal avec un four derrière. Mais l’adresse est bien connue des jeunes, qui viennent en bande et discutent en attendant la prochaine fournée.
Surveillez le moment où ils sont servis et courez demander um pão com manteiga (un pain au beurre) avant qu’ils ne refroidissent. Puis empruntez un vélo et faites des tours sur la roue arrière.
Le lundi déboule, animé et vivant, c’est une métamorphose. En particulier autour du marché central, dans lequel nous jetons un œil curieux. Le rez-de-chaussée regroupe les vendeuses de légumes, tandis que les découpeurs de poissons occupent l’étage.
Nous avions lu qu’un métissage plus important faisait plus de blondinets à Fogo que sur les autres îles du Cap-Vert. C’est sûrement vrai, mais les teintures perturbent nos statistiques. Les paires d’yeux clairs sur visages noirs sont nettement plus troublantes. La légende raconte qu’un comte mi-français, mi-lapin aurait largement participé avec sa centaine de rejetons.
Nous passons aussi une tête dans le musée municipal (100 Escudos), vieillot et en portugais uniquement. Notre partie favorite est la vue depuis l’étage.
Puis nous nous mettons en tête de déguster le café de Fogo. Direction DjarFogo, un torréfacteur tenu par une femme très sympa. Notre tasse est suffisamment bonne pour que nous repartions avec un sachet entier.
Notre dernière découverte à São Filipe est sa plage, située en contrebas. Sans les maillots, car la baignade est réputée dangereuse. Les habitants trempent leurs pieds tout au plus et se consolent avec une partie de foot ou une rêverie face à l’île voisine de Brava, au coucher du soleil.
Notre avis sur l’île de Fogo
Nous n’avions initialement pas prévu de visiter Fogo, éloignée de nos îles du nord, mais les fameux soucis de ferries capverdiens nous ont amenés à tout réorganiser. Sans regrets, car Fogo est une île hors du commun. Nous avons surtout adoré passer du temps au pied du pico, immergés dans un environnement et une vie locale si particuliers. La ville de São Filipe nous a moins emballés, sans être désagréable pour autant.
Conseils pratiques pour visiter São Filipe et l’île de Fogo
Rejoindre l’île de Fogo
Le ferry passe une à trois fois par semaine en provenance de Praia, hors retards et annulations. Pour les aventuriers, les horaires ne sont indiqués qu’environ 15 jours à l’avance sur cette page. L’avion reste (hélas) beaucoup plus fiable, mais les vols ne sont pas quotidiens, calez votre planning en conséquent.
Une fois à l’aéroport de São Filipe, vous n’êtes qu’à 25 minutes à pied du centre ou 500 Escudos de taxi.
Dormir à São Filipe
Les hébergements ne sont ni nombreux, ni donnés. Nous avons choisi l’hôtel Savanai pour quatre nuits, un ancien bâtiment colonial progressivement rénové par un Français, avec une belle façade jaune et même une piscine. Nous avons préféré les parties communes à notre chambre, triste et sombre. Celles à l’étage (deluxe et/ou avec balcon) semblent bien mieux.
Pour notre dernière nuit à São Filipe, nous avons changé notre porte-monnaie d’épaule en dormant au La Fora Ecolodgei, meilleur hôtel de notre séjour capverdien. Des bungalows confortables dans un superbe jardin, avec un excellent dîner et un petit-déjeuner à volonté, nous étions sur un petit nuage. La sangria orange-mangue était si énorme que nous avons failli nous noyer dedans.
Si vous avez le budget, préférez-le peut-être aux hôtels de São Filipe, même si cela implique de prendre des taxis pour vos déplacements (15 minutes pour le centre, 1000 Escudos). Ils peuvent aussi organiser votre excursion sur le volcan du Fogo à la journée, mais il serait un peu dommage de ne pas dormir dans la caldeira.
Manger à São Filipe
Notre adresse préférée dans le centre est Melissa’s Guest House, voisine de notre premier hôtel Savana. Les plats végétariens sont nettement moins chers que les autres (nananère !) et copieux. Pâtes aux légumes sauce masala délicieuses, soupe de légumes la meilleure du Cap-Vert. Enfin, la terrasse est agréable, pensez à la réserver.
Pour varier, l’italien Adriano prépare de fameuses pizzas à la pâte fine et croustillante comme à Rome. Le cappuccino est également réussi, ainsi que le jus d’orange pressée. Et pour une fois, il n’y a pas que des touristes parmi les clients. Visez l’étage-terrasse, plus agréable que le rez-de-chaussée.
À voir aussi sur l’île de Fogo… ou en face
Pour ceux que ça intéresse, il existe une plage plus au nord où il est paraît-il plus difficile de se noyer.
Sinon, l’île voisine de Brava, surnommée l’île aux fleurs, est réputée belle et attachante, avec la silhouette du Fogo en toile de fond. Mais elle est, comme son nom l’indique, réservée aux braves : même refrain que pour venir à Fogo, les ferries ont une fréquence énigmatique et des retards palpitants. Par exemple, nos voisins de chambre ont surveillé six heures durant l’horizon. Prévoyez du temps sur place pour amortir.
Bonus : la végétation de Fogo
Coucou les fugueurs.
C’est toujours un plaisir de vous lire et de découvrir vos aventures.
Maintenant nous avons vraiment qu’une hâte c’est d’y être et de voir tout ça par nos yeux.
Com um abraço.
Merci Paul ! On a hâte pour vous ! Quelles îles vous pensez visiter ?
Coucou,
Quelles iles comptons-nous visiter? À vrai dire, j’aimerais toutes les visiter, car elles semblent bien différentes. Pour l’instant, nous atterrissons à Praia, donc on va rester un petit bout de temps sur Santiago, Fogo peut-être, mais c’est surtout la petite Brava qui m’intéresse, mais il ne semble pas trop facile d’y aller. Ensuite nous serons Mindelo pour le Carnaval et nous passerons également un bon bout de temps sur São Vicente et Santo Antão. São Nicolau me tente aussi. Ce qui est sûr c’est que Sal ne m’intéresse pas du tout, car semble être un repère à touristes, ce que nous fuyons vaillamment.
J’ai cru comprendre que vous êtes en ce moment en Egypte, alors régalez vous bien. Nous avons passé plusieurs mois à sillonner le pays avec notre propre véhicule pendant la révolution du printemps arabe et s’était vraiment fantastique. Nous avons adoré notre excursion dans le Sinaï où nous avons rencontrer le Bédoin le plus incroyable, Khoder, qui nous a fait visiter une grand parti du désert et des oasis avec sa vieille Toyota d’un autre âge. Absolument fabuleux. Le désert noir, le désert blanc, les oasis Bahareyya et Siwa, … tout ça Waouuh!
Régalez-vous bien les cocos.
Pareil, toutes les îles nous faisaient envie à part Sal ! Restez souples sur vos déplacements et hébergements, car les ferries aiment jouer des tours, à part pour Mindelo et son carnaval !
Oui, l’Égypte nous ravit. Pas de tour prévu dans le désert égyptien, on a beaucoup hésité et choisi de prendre le temps au Caire à la place. Dommage pour les paysages !
Recoucou les fugueurs,
Peut-être que cela m’a échappé dans vos récits, mais j’aimerais savoir quels sont vos conseils pour la vie de tous les jours, par exemple pour avoir Internet, choisir une carte SIM, retirer de l’argent, payer avec une carte bancaire, est-ce que UBER existe au Cap-Vert…etc.
Encore muito muito obrigado pour toutes les informations que vous avez fournies.
Nous allons écrire tout bientôt un article qui donnera des infos pratiques de ce type pour le pays entier. Mais nous pouvons déjà te répondre !
Pour l’Internet, un petit kiosque Unitel vendait des cartes SIM à l’aéroport à un prix raisonnable. L’opérateur CV Móvel semble avoir des offres comparables et une meilleure couverture, mais nous étions satisfaits.
Pour l’argent, il y a des ATM dans les villes. Faites des réserves si vous comptez séjourner dans des petits villages, et de façon générale dès que vous trouvez un ATM qui fonctionne, car ils sont souvent vides. Toutes les banques prennent les mêmes frais d’environ 3€ pour un retrait max de 180€.
Uber n’est pas présent au Cap-Vert, le marché doit être trop petit pour qu’ils y trouvent un intérêt. D’ailleurs les distances en ville sont courtes et se font bien à pied. C’est pour les trajets aéroport-ville que nous avons utilisé des taxis. Pour les trajets entre villes ou villages, des aluguers collectifs sont la meilleure solution.
Merci mille fois pour ces bonnes infos et j’attends avec impatience votre article qui donnera toutes les infos pratique.
Coté langue, nous parlons couramment le portugais, mais j’ai cru comprendre qu’ils parlaient surtout un créole lusophone différent entre chaque ile. J’ai pu m’en faire une idée avec les chansons de la Diva aux pieds nus, mais j’avoue avoir du mal…
Muitos beijinhos amigos.
Ne vous tracassez pas pour le créole, déjà les Capverdiens parlent tous portugais, et puis le créole n’est qu’une version chantante et raccourcie du portugais, vous devriez en comprendre une bonne partie à l’oral. Pour nos lecteurs qui ne parlent pas portugais, l’anglais est souvent bien maîtrisé. En quatrième position, on était surpris du nombre de Capverdiens qui parlaient français.
Bonjour, je lis tous vos blogs avec plaisir, plein d’informations pratiques utiles et j’adore la petite touche humoristique que vous y mettez. Je reviens du Kerala, et je suis allée sur l’île de Munroe (grâce à vous) à coconut guesthouse, Uni nous a dit « c’est par le blog mifuguemiraisin ? » Oui oui, alors merci Encore. Bonne continuation à vous
Bonjour Cécile, merci pour les compliments, ils vont droit au cœur.
Et ravis que vous soyez allés chez Unni, lui et sa famille sont si gentils qu’ils méritent des voyageurs… comme vous !
Bonne continuation à toi aussi
Coucou vous 2 !!!! Après l’énergie, la passion et le temps que vous avez dû mettre dans l’écriture ( à la fois poétique et pleine d’humour, j’adoooore ) de ce blog , impossible de ne pas vous laisser un petit commentaire . En recherche d’une destination « à part » pour 2025 (et mes 50 ans) , je pense de plus en plus au Cap Vert, en février . San Vicente et Santo Antao seraient au programme . J’aimerais pouvoir ajouter Fogo mais je ne veux pas courir et un voyage de plus de 15-16 jours me parait difficile. Le côté aléatoire des transports inter iles me préoccupe par rapport au temps dont nous disposerons . Et ma condition physique impliquera de varier les activités ( autres que la randonnée j’entends). En tous cas , un énoooorme merci et chapeau pour ce blog franchement inspirant et incroyable . Bonne continuation à vous 2 . Que 2024 vous émerveille encore les pupilles !!
Cordialement , Karen (petite belge expat en Espagne).
Bonjour Karen,
Merci pour ton chaleureux message, nous sommes ravis que le contenu de notre site te plaise !
Intégrer Fogo est tout à fait possible sur 15 jours, mais effectivement cela vous ferait un peu courir, surtout si vous assistez au carnaval. Nous te conseillerions plutôt de prendre ton temps à Santo Antão, et tant pis si tu ne souffles pas un Fogo d’anniversaire.
Bonne année 2024 à toi aussi !
Bravo pour votre article très chouette. Je vous écris depuis la caldeira de Fogo. C’est concert tous les soirs ici chez Ramiro, on adore. Je me suis permis de poster votre schéma sur la caldeira.
Sympa le combo rando/concert, c’est tout le charme du Cap-Vert !
Bonjour
J’essaie de trouver les coordonnées pour réserver le guide Rosy (email) mais je ne trouve qu’un numéro de téléphone. Avez-vous un email?
Nous allons séjourner le 19 février a la casa Alcindo car l’autre était complet.
Merci
Bonjour,
Vous n’avez pas besoin de réserver, demandez une fois sur place à Alcindo (c’est le frère de Rosy). D’ailleurs il est probable qui lui aussi puisse faire guide !
Bonjour et merci pour votre article, ma question sur l’île de Fogo, j ai vu un sigle Alluguer sur une de mes applications, savez vous si ils montent dans la caldera ou bien se contentent de relier les villages le tour de l’île et auriez vous un souvenir du prix ?
Salut Olivier,
Les aluguers grimpent bien dans la caldeira. Nous on en a pris un devant notre hôtel, appelé par le gérant, mais on sait qu’ils partent depuis le marché municipal de São Filipe (ici). L’an dernier, le tarif était de 1000 escudos par personne.
Bonjour merci et bravo pour votre article sur Fogo, si poétique,amusant, utile! Merci à tous aussi pour les commentaires : je pars bientôt là bas et c est sympa de se dire qu il y a concert tous les soirs ! J’ai planifié 3 nuits, donc une 1/2 journée et 2 jours entiers sur la caldeira, casa Zé et Sonia , mais en vous lisant je me demande si ce n est pas trop ?