En 2016, la toute première étape de notre vie de nomades était la Grèce. Nous étions à la recherche de soleil, de dépaysement et d’une ville accueillante et vibrante. Bingo, le résultat fut à la hauteur !
Nous sommes revenus en 2024, cette fois sans avion, et en vadrouillant davantage dans le pays. Ce fut un nouveau grand coup de cœur.

Notre avis sur la Grèce
Voilà un pays qui allie facilité de visite et dépaysement assuré. C’est comme prendre un grand shot de Méditerranée dans l’assiette, dans la rue, dans les musées et dans les paysages. Surtout que la Grèce n’est pas seulement magnifique, elle est aussi très variée. Il serait bien dommage de la réduire aux îles des Cyclades ! Prenez le temps de vous perdre en Grèce continentale entre canyons, forêts et vieux villages perchés, où les traditions résistent encore à l’afflux touristique.
Les plus 👍 :
- les paysages complètement fous
- la nourriture succulente
- la gentillesse des habitants
Les moins 👎 :
- les canicules quatre mois par an
- la pollution à Athènes certains jours
- la saisonnalité du tourisme : rien l’hiver, tout l’été
Les étapes de nos voyages en Grèce

Voici le résumé de nos étapes en Grèce, d’abord en 2016 puis en 2024 :
Un mois de promenades dans Athènes
Nous avons parcouru Athènes en long, en large et en travers : l’Acropole et les jolies ruelles de Plaka, naturellement, mais aussi le mont Lycabette pour prendre de la hauteur ou le quartier branché de Technopolis pour goûter à la vie culturelle locale… Nous vous livrons nos bonnes adresses de restaurants, musées, jardins, jolies rues et points de vue, mises à jour lors de notre deuxième voyage.

➤ Lire notre article sur Athènes
Et le tout premier des articles du blog était dédié à notre quartier adoré à Athènes, Exárcheia :

➤ Lire notre article sur Exárcheia
Visites depuis Athènes : Météores et Delphes
Nous nous sommes échappés quatre jours d’Athènes et avons été époustouflés par les monastères perchés des Météores. Sur le chemin du retour, nous avons visité le site archéologique de Delphes, situé là encore dans un superbe paysage.

➤ Lire notre article sur les Météores, Delphes et Égine
Road-trip dans le Péloponnèse
Après un mois, nous avons quitté Athènes à regret, mais la région du Péloponnèse nous a bien consolés. Au programme : deux semaines de soleil, coquelicots, mer et montagne, au début du printemps. Nos coups de cœur : les gorges de Vouraïkos et son train à crémaillère, le fortin de Methoni, le site archéologique perché de Mystras, la triple plage de l’île d’Elafonisos et les ruelles fleuries de Monemvasia.
➤ Lire notre article sur le Péloponnèse
Corfou, l’île émeraude
De retour en 2024, nous avons démarré par une autre excellente destination printanière : Corfou ! Située côté Italie, cette île la plus verte de Grèce nous a éblouis, terrain de superbes balades et d’explosion de fleurs. Très (trop ?) touristique l’été, Corfou mérite tout de même la visite au printemps et à l’automne.

➤ Lire notre article sur Corfou
Parga et Preveza, stations balnéaires
Entre Corfou et Athènes, nous avons fait halte dans deux petites villes de la côte ouest : Parga et Preveza.
Nous avons trouvé Parga adorable comme tout avec ses maisons colorées, ses jolies plages, ses pêcheurs et son vieux château perché. En revanche, le nombre de boutiques de souvenirs laisse présager une station balnéaire prise d’assaut l’été. À réserver à la basse et moyenne saison !
Nous avons logé chez Tramontoi, à l’excellent rapport qualité/prix en début de printemps.




La ville de Preveza est moins croquignolette mais plus typique. Les Grecs viennent en nombre chaque dimanche pour dévaliser ses restaurants de fruits de mer.



➤ Pas d’articles dédiés à ces deux villes, désolés !
Sifnos, bel aperçu des Cyclades
Une semaine à Athènes plus tard, nous débarquons sur une autre île, côté Cyclades cette fois : Sifnos. Nous l’avons choisie pour sa réputation de destination axée sur la randonnée et la gastronomie, et nous confirmons et validons les deux spécificités. Parsemez de criques, de plages, de monastères isolés et de villages blancs, vous obtenez une parenthèse éblouissante.

➤ Lire notre article sur l’île de Sifnos
Le Pélion, péninsule méconnue
En chemin vers le nord de la Grèce, nous prenons le temps d’explorer un recoin moins fréquenté que d’autres et pourtant magnifique : le Pélion. Les criques se ramassent là encore à la pelle, tandis que les hauteurs servent de refuge à des arbres géants, des villages perchés, des traditions bien ancrées et… peut-être toujours quelques centaures ?

➤ Lire notre article sur la péninsule du Pélion
Sur les flancs du Mont Olympe
Qui dit Grèce continentale, dit bien entendu Mont Olympe. Il toise tout le golfe Thermaïque de ses 2918m d’altitude, s’il vous plaît ! Nous ne sommes pas montés si haut, car l’ascension est réputée technique, en revanche nous nous sommes promenés dans l’épaisse forêt qui recouvre son flanc, entre vieux monastère, grotte et cascades.

➤ Lire notre article sur le Mont Olympe
Thessalonique, ville dynamique
Nous étions curieux de faire connaissance avec la deuxième ville du pays, beaucoup moins célèbre que la première. Derrière une enveloppe un poil capharnaümique, Thessalonique s’est avérée joyeuse et sympathique, avec une grande variété de restaurants, un vieux quartier pentu et une large ouverture sur la mer.

➤ Lire notre article sur Thessalonique
Les montagnes et villages des Zagoria
Voici peut-être le point d’orgue de notre voyage en Grèce continentale : les montagnes des Zagoria, autour des gorges de Vikos. La région peut se parcourir en voiture, avec pauses dans de superbes villages, mais nous avons préféré prendre notre temps et crapahuter quatre jours sur ses sentiers de randonnée. Une expérience mémorable !

➤ Lire notre article sur les Zagoria et les gorges de Vikos
Ioannina, au bord du lac Pamvotis
Située dans la même région de l’Épire que les Zagoria, Ioannina n’est pas simplement un camp de base pour randonneurs. La petite ville mérite un jour ou deux de visite dans ses vieilles rues et le long du lac Pamvotis. Comme toujours en Grèce, ambiance garantie en terrasses de cafés !

➤ Lire notre article sur Ioannina
Tout cela n’est pas vraiment dans le meilleur ordre possible. N’hésitez pas à réarranger nos étapes pour un parcours plus logique, par exemple en intercalant les Météores entre le Mont Olympe et les Zagoria.
Se loger en Grèce
L’offre d’hébergements est vaste et globalement d’un bon niveau, car non seulement les Grecs ont le sens de l’accueil, mais aussi l’habitude du tourisme depuis un bon moment. Hélas, les tarifs ont grimpé ferme ces dernières années. Ils enflent également selon la saison, avec un pic estival qui peut faire ouille au porte-monnaie.
À propos de saison, notez qu’hors des grandes villes, la majorité des établissements ferment à double tour vers mi-octobre, pour ne rouvrir qu’aux alentours de la Pâques orthodoxe.
Nous glissons ici trois de nos logements préférés, si vous passez par ces étapes :
- à Athènes : cet appartement dans Exárcheia, notre quartier préféréi.
- à Sifnos : un de ces studiosi, avec accueil sympathique et vue scotchante.
- à Ioannina : un de ces studios neufsi, avec un gérant aux petits soins.

Manger en Grèce
Voilà un gros sujet. Non seulement car la nourriture grecque est sacrément savoureuse, mais aussi parce que les Grecs passent des heuuuuures à table. Si si, plus que les Français d’après notre étude sur place !
Bonne nouvelle, entre nos deux dernières visites, les fumeurs ont commencé à disparaître de l’intérieur des cafés et restaurants, à part dans quelques coins reculés, au nom du folklore certainement.
Le restaurant grec le plus répandu est la taverne : elle mise sur la tradition, avec des plats très classiques et une décoration à l’ancienne, accompagnés d’une certaine jovialité et de tarifs corrects. Ce sont eux qui attirent chaque dimanche des tablées de dix-huit Grecs, plus le chien.



Que ce soit dans une taverne ou ailleurs, la carte fait toujours la part belle aux « mezzés », ces petites assiettes bien remplies que l’on partage au milieu de la table. Deux par personne suffisent amplement. En tant que végétariens, nous n’avons souvent consommé que cela, accompagnée d’une incontournable salade grecque, car les plats principaux sont trop souvent à base de viande.
Côté assiette, nous avons carrément dédié un article au sujet lors de notre premier voyage :
➤ Nos plats grecs préférés
Les échanges avec les Grecs
Les Grecs sont vraiment des personnes sympathiques, accueillantes et patientes avec les touristes (même si la grogne monte contre le nombre de Airbnb qui empêchent les locaux de se loger à Athènes). Ils sont aussi bons vivants et aiment prendre leur temps. Résultat, le pays vit, il y a toujours de l’ambiance dans les rues.
L’anglais est le moyen le plus simple de communiquer, du moins si vous speakez l’angliche aussi. Pour des échanges plus sympas, apprenez quelques mots de grec. Un petit « yassas » pour dire salut (vouvoiement) et un « efkaristo poli » en guise de remerciement peuvent élargir quelques sourires.

Les transports : se déplacer en Grèce
La plupart des voyageurs louent une voiture pour explorer la Grèce continentale et même nous, qui ne sommes pas fans de ces engins pétaradants, reconnaissons qu’ils sont bien pratiques dans ce pays de montagnes, belvédères, sites archéologiques et plages reculées. D’autant que la Grèce est un pays où les tarifs de location sont assez bas.
Nous avons également testé à plusieurs reprises le réseau de bus longue distance KTEL, réservable en ligne, dense et très efficace entre les villes. Hélas, il l’est beaucoup moins lorsqu’il s’agit d’atteindre des villages, ou alors seulement en très haute saison dans des coins très touristiques. Quant au réseau de train, il est limité. Son intérêt principal est entre Athènes et Thessalonique.

Côté îles, une myriade de ferries les relie en permanence au continent. Dans les Cyclades, les navires enchaînent généralement plusieurs îles, en dessinant différentes boucles, de sorte qu’avec un peu de chance vous pouvez naviguer d’une île à l’autre sans changement. Vérifiez le bon enchaînement avant de finaliser votre circuit, vous gagnerez du temps et de l’argent. Car hélas oui, les taris sont élevés. Surtout sur les bateaux rapides, et avec l’habituelle augmentation estivale. Pour comparer horaires et prix, nous passons par DirectFerriesi, très utile en Grèce où les compagnies sont nombreuses.
Dernier conseil : ne programmez pas un itinéraire en ferry trop serré, car ces grosses bébêtes sont sujettes aux retards, décalées, voire annulées si le vent s’en mêle. Prévoyez a minima six heures entre votre arrivée à Athènes et votre vol retour, si vous rentrez en avion.

Au final, nous nous sommes déplacés avec un cocktail de bus, ferries, locations de voitures pour certaines destinations (Péloponnèse, Pélion, Corfou) et de scooters pour d’autres plus réduites (Sifnos). Nous nous aidons beaucoup du site Rome2rio pour trouver comment et en combien de temps relier deux lieux, tous transports confondus.
Enfin, si vous avez du temps devant vous, n’hésitez pas à venir en Grèce en train et ferry via l’Italie. Cela s’enchaîne bien et en toute poésie ! Le comparateur DirectFerries présente les différentes liaisons entre ces deux pays sur cette pagei.

Notre arrivée à Igoumenítsa, depuis Bari en Italie.
Anecdotes et derniers conseils
Quelques remarques utiles :
- Le pays est si touristique que les lieux les plus connus débordent. En particulier le trio Acropole, Santorin, Météores. N’hésitez surtout pas à sortir des sentiers battus, c’est là que vous découvrirez le vrai charme de la Grèce.
- En revanche, si vous voyagez en début (mars/avril) ou fin de saison (octobre/novembre), vous aurez plus de chance de trouver des établissements déjà/encore ouverts dans les coins touristiques, car ils pratiquent une saison un peu plus large. Préférez alors par exemple Corfou au Pélion. Bien entendu, il reste possible de visiter la Grèce en hiver, mais l’essentiel des hôtels et restaurants seront fermés. Dans ce cas, privilégiez les grandes villes, animées toute l’année.
- L’eau du robinet est potable dans une large partie de la Grèce continentale, mais beaucoup plus rarement sur les îles. Renseignez-vous. Dans les zones où l’eau est potable, ne pas hésiter à demander de l’eau du robinet au restaurant, elle est gratuite. Les restos sympas la posent d’ailleurs sur la table sans demander.
- Sur certaines îles, l’eau est carrément importée par bateau. Évitez de choisir des hôtels avec piscine, c’est un contresens.
- Ne vous goinfrez pas trop au restaurant, gardez une petite place pour le dessert souvent offert !

Et des remarques moins utiles :
- En Grèce, il est coutume de dire non en levant le menton vers le haut, ce qui peut engendrer quelques incompréhensions. D’autant que prononcer « non » ou « no » ressemble beaucoup au « né » grec qui signifie oui !
- Vous croiserez souvent des mini chapelles au bord des routes. Ce sont généralement des familles qui les installent, soit pour remercier un saint, soit pour rendre hommage à un défunt.
- Vous souhaitez passer pour un local en Grèce ? Habillez-vous en noir : jeunes, mémés, popes, tout le monde en est fan, sauf les touristes !
- En commandant un café, il faut toujours préciser la quantité de sucre. Dans les cafés frappés, car le sucre ne se dissout pas, mais dans les chauds aussi.
Merci pour ce beau récap ! Étant une « galérienne » des vacances scolaires, je confirme que la Grèce est formidable aux vacances de printemps et fin octobre : dans les 2 cas, climat agréable sans canicule (entre 20 et 25 degrés en général), logements et location de voiture très abordables, et très peu de touristes ! Parfait aussi donc pour étendre la saison touristique pour les Grecs, et participer à un tourisme plus raisonné 😉
Exactement, on n’a pas l’impression de faire partie d’un raz de marée en venant au printemps, et ça doit être pareil à l’automne !
On a adoré La Grèce mais également la Crète. On a pu faire qu’une petite partie de la Grèce avec Athènes, Delphes, Météores, Lefkada, Nauplie mais pas eu le temps pour les cyclades. On espère pouvoir y retourner en hors saison car l’été c’est l’enfer avec la chaleur et le monde.