Mi-fugue, mi-raison
Photo de Bakou, bluffante capitale d’Azerbaïdjan

Bakou, bluffante capitale d’Azerbaïdjan

Publié dans la catégorie Azerbaïdjan ,
mis à jour le 1 décembre 2023

Bakou, voilà une ville que nous aurions eu bien du mal à situer il y a un an ! C’est pourtant simple, il s’agit de la capitale de l’Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan qui se trouve dans le Caucase, coincé entre la Russie, la Géorgie, l’Arménie, l’Iran et la Mer Caspienne.

Carte de l'Azerbaïdjan et du Caucase

Pourquoi donc sommes-nous partis nous perdre dans ce pays méconnu ? Eh bien nous n’y songions même pas avant de croiser en Géorgie une famille azérie fort sympathique. Elle est parvenue, à force de vanter les attraits de son pays, à piquer notre curiosité.

Quelques semaines plus tard, après une bonne nuit bercés par le balancement du train depuis la Géorgie, nous ouvrons l’œil sur un paysage… assez désolant, il faut le dire. De grandes étendues arides, de la boue séchée, des poteaux électriques, des derricks qui s’acharnent sur le sous-sol, des sacs plastiques qui grelottent sous le vent… Dans quoi nous sommes-nous lancés ?!

Train de Tbilissi à Bakou

Soudain, un train flambant neuf passe en sens inverse. Nous nous pinçons. Après deux mois et demi en Géorgie et Arménie ce convoi blanc, aérodynamique et sans la moindre trace de rouille nous fait l’effet d’un OVNI.

 

Arrivés à la gare, même étonnement. Elle est grande, moderne, plus propre qu’un palace cinq étoiles. Les employés, habillés sur leur trente-et-un voire leur trente-deux, nous guident dans un anglais parfait. Nous n’avons pas simplement changé de pays, nous sommes sur une autre planète.

Nous reconnaissons tout de même la bienveillance des peuples du Caucase. D’ordinaire, les capitales modernes nous livrent à nous-mêmes, chaque passant priant pour que les étranges étrangers à sac-à-dos ne leur demandent surtout pas leur chemin. À Bakou, pas du tout. Nous nous sentons chaperonnés par tous les passagers du bus. Puis par les serveurs d’un café pourtant fort luxueux qui proposent de nous abriter de la pluie et de partager leur wifi. Voilà un accueil qui nous plaît !

 

Une capitale européenne… ou presque !

Nous allons de surprise en surprise. Cette ville jusqu’alors inconnue se révèle belle, agréable, respirable… Des avenues bordées de bâtiments distingués, des transports en commun dernier cri, de larges trottoirs, des vitrines gracieusement décorées.

Ville de Bakou en Azerbaïdjan Musée de la littérature Nizami Gandjavi

Où s’arrêtent les limites de l’Europe ? La Géorgie et l’Arménie s’y voient souvent incluses, plus en raison de la proximité culturelle que de la géographie. Maintenant que nous connaissons Bakou, nous ne voyons pas bien pourquoi l’Azerbaïdjan serait écarté. Nous nous sentons totalement sur le vieux continent !

Scène de rue à Bakou, Azerbaïdjan

La seule différence notable est la population à majorité musulmane. Et pourtant, Sarah Jessica Parker s’affiche en sous-vêtements sur la moitié des panneaux publicitaires de la ville et la supérette du coin propose un rayon entier de bouteilles de vodka.

 

Le pays est d’ailleurs très fier de sa production viticole et de son cognac local.

Dessin : et dire qu'on n'osait pas apporter d'alcool en Azerbaïdjan

Certains quartiers de Bakou nous rappellent fortement Paris. Ce ne sont pas les boutiques Yves Delorme, Yves Rocher et autres Yves Saint-Laurent qui diront le contraire. Ni les boulangeries Paul, pour changer de prénom.

Hôtel de ville de Bakou, Azerbaïdjan Bakou, capitale d'Azerbaïdjan

Nous nous croyons tellement en Occident que nous mettons quelques minutes à réaliser, en tombant sur un marché de Noël, qu’il n’est pas vraiment à sa place ici. Certes il est renommé « Charity Market », mais les décorations à base de sapins et de rennes ne trompent personne.

Dessin : Joyeux pas Noël

C’est probablement notre promenade à Bakou en soirée qui nous fait la plus forte impression. Les nombreuses rues piétonnes se trouvent sublimées par un éclairage absolument magnifique. Le budget alloué doit exploser plusieurs records.

Bakou de nuit, Azerbaïdjan

Mais au fait, d’où provient tout cet argent ? Quel est le secret de l’Azerbaïdjan ? Il se cache sous terre : de belles réserves de pétrole et de gaz. Une manne de longue date pour ce petit pays, qui ne lui fut que très peu profitable durant la longue période soviétique, l’argent s’évaporant vers le reste de l’URSS. Il nous semble que les retombées économiques ont tendance à mieux servir la population azérie de nos jours.

Le gros bémol concerne l’autoritarisme du gouvernement, en particulier du point de vue de la liberté d’expression. Le président, qui a succédé à son père, réprime sévèrement les critiques et bride l’opposition politique. Il a la chance de surfer sur une croissance record pour conserver la sympathie du peuple, un peu comme la fameuse « dictature bienveillante » de Singapour.

Nous aurions bien voulu en discuter avec des habitants, mais le sujet semble tabou, ce qui se comprend lorsqu’il y a un risque de prison à la clé.

 

 

Changement de décor dans la vieille ville

Bakou n’a pas toujours été l’agréable cité verte que nous visitons. Avant la ruée vers l’or noir, il s’agissait d’une toute petite ville, protégée du désert et des envahisseurs par une épaisse muraille toujours debout.

L’ancien fossé extérieur a en revanche beaucoup changé. Jugez par vous-mêmes :

Ancien Bakou, avec ses remparts au bord du désert

Photo d’époque

Fontaine de Bakou, Azerbaïdjan

Photo d’aujourd’hui

À l’intérieur des murs, un imbroglio de ruelles calmes abandonnées aux chats et aux rares touristes. Tout est vraiment très propret. Trop propret peut-être. La pierre de taille brillante et les balcons de bois lustrés confèrent au quartier un air de ville-musée.

Vieille ville de Bakou, Azerbaïdjan Vieille ville de Bakou, Azerbaïdjan

Quelques petites mosquées agrémentent le tout, ainsi qu’un joli palais finement ouvragé, le palais des Chirvanchahs (tarif 10 Manats).

Palais des Chirvanchahs, Bakou

Les tours que vous apercevez au fond sont les Flame Towers. Impossible de ne pas remarquer ces trois gratte-ciels archimodernes, visibles d’à peu près partout à Bakou. Ils sont devenus le symbole du renouveau de la « terre de feu », comme les Azéris aiment surnommer leur pays.

Depuis la vieille ville, le contraste architectural fait son petit effet.

Architecture de la vieille ville de Bakou Boutique dans la vieille ville de Bakou, Azerbaïdjan Chapeaux en Azerbaïdjan

C’est dans cette vieille ville que nous trouvons notre restaurant préféré de Bakou. Bon d’accord, c’est le seul testé, mais il est vraiment excellent : Qaynana. Nous nous régalons d’une délicieuse cuisine orientale, assortie d’un pain tout chaud préparé maison.

Cuisine pain azeri

Coup de cœur pour les qutabs, sortes de galettes plates fourrées. Celles à la citrouille, un peu sucrées, sont incroyables.

Qutabs, cuisine d'Azerbaïdjan

 

 

 

Quartiers à l’ambiance caucasienne

À quelques blocs de rue à peine du vieux centre, nous tombons par hasard sur des rues ni tout à fait anciennes, ni tout à fait récentes. Des vignes qui pendent, des murs décrépis, des balcons plus ou moins branlants, des trottoirs inexistants… Nous nous croyons soudainement revenus en Géorgie.

Voilà donc ce que cache Bakou entre deux élégants boulevards : ses racines caucasiennes !

Vieux quartier de Bakou avec Lada Vendeur de citrons à Bakou Ruelle du vieux Bakou en Azerbaïdjan

C’est une mosquée dorée aperçue de loin, la mosquée Teze Pir, qui a mené nos pas dans ce quartier. Plutôt belle, non ?

Mosquée Bibi-Heybat à Bakou

Elle semble toute neuve mais a en réalité déjà plus d’un siècle. Manque de pot, quelques années seulement après sa construction, les Soviétiques prenaient le pouvoir et bannissaient les bâtiments religieux. C’est donc en tant que cinéma qu’elle a traversé le 20ème siècle.

Elle se trouve dans le prolongement d’une longue promenade avec vue sur la ville. Malheureusement nous arrivons trop tôt : les paysagistes plantent les derniers arbres et les ouvriers s’activent pour bétonner le chemin. Avis aux futurs visiteurs.

 

 

Boulevard, mer Caspienne et bâtiments modernes

Nous nous rattrapons sur le « Boulevard », c’est-à-dire le bord de mer entièrement aménagé pour les piétons et lieu de flânerie préféré des Bakinois.

Boulevard le long de la mer Caspienne à Bakou

Il ne faut pas espérer se baigner car la plage n’est faite ni de sable, ni de galets, mais de gros rochers peu engageants.

En novembre, de toutes façons, la question ne se posait pas vraiment pour nous !

Boulevard le long de la mer Caspienne à Bakou

Vers le nord, Bakou semble se prolonger à perte de vue et surtout pousser vers le ciel à vitesse grand W, c’est-à-dire deux fois plus vite que grand V. Ce n’est pas pour rien que certains parlent de Bakou comme de la prochaine Dubaï.

Nous nous dirigeons vers le sud, où nous tombons sur quelques attractions touristiques surprenantes telles une petite Venise avec des gondoles électriques et un musée du tapis en forme de tapis géant enroulé.

Papis jouent aux échecs à Bakou Petite Venise à Bakou

Cela s’enchaîne parfaitement avec l’ascension de la colline du Parc Dağüstü. En haut, l’esplanade offre une vue mémorable sur toute la baie de Bakou, à quelques pas des Flame Towers. C’est le lieu à ne pas rater à Bakou.

La peur de l’effort n’est pas une excuse puisqu’un funiculaire y mène depuis le musée de la carpette.

Panorama de la mer caspienne à Bakou Mirador sur Bakou, Azerbaïdjan

De l’autre côté de la ville, un monument nous bluffe complètement : le centre culturel Heydar Aliyev, du nom du père du président (le culte de la personnalité n’est pas loin !).

Centre culturel Heydar Aliyev, Bakou, Azerbaïdjan Centre culturel Heydar Aliyev, Bakou, Azerbaïdjan

Nous ne sommes pas entrés dans ce musée, dont les expositions ne sont paraît-il pas extra. En revanche, l’extérieur est un petit chef-d’œuvre d’architecture contemporaine, voire futuriste.

 

 

Free Walking Tour de Bakou

Pour mieux comprendre ce qui se cache derrière les belles façades de Bakou, nous suivons une visite guidée payée au pourboire (lien vers le site). Nous la recommandons les yeux fermés. Elle est organisée par Gani, un jeune guide passionnant doté d’une vision sensible, lucide et de beaucoup de recul sur son pays. Nous ne sommes que deux ce jour-là, signe que la basse saison bat son plein.

Nous obtenons un joli cours de relations internationales. Nous apprenons par exemple que les classes supérieures choisissent de parler russe entre elles, la langue de la culture et de l’ouverture sur le monde. Que le gouvernement prend ses pincettes pour ne pas froisser Poutine, car il sait bien que personne ne viendra défendre l’Azerbaïdjan en cas de nouvelle invasion…

Taxis à Bakou, Azerbaïdjan

Malgré tous les aspects modernes de la société, Gani nous explique que les jeunes subissent une forte pression du mariage et que les parents gardent encore bien souvent le dernier mot sur le choix du mari ou de la femme. Lui-même s’est fait à l’idée, mais pense que sa génération sera la dernière.

Institut des manuscrits de Bakou

Bien évidemment, nous en apprenons aussi beaucoup sur Bakou, son histoire, et découvrons de belles pièces d’architecture. Il est surprenant de réaliser qu’il y a plus d’un siècle, les « barons du pétrole » de Bakou tiraient déjà suffisamment de richesses du sous-sol pour faire travailler les meilleurs architectes européens.

 

 

Finir la visite de Bakou en beauté

Le dernier soir, nous nous rendons à une mosquée un peu éloignée du centre-ville, mais dont les photos nocturnes nous ont intrigués. Il s’agit de la Mosquée Heydar.

Vous aurez noté que son nom est encore celui du père du président. Il est finalement assez simple de choisir un nom pour un nouveau bâtiment ou une nouvelle rue en Azerbaïdjan :

Dessin : Tout s'appelle Heydar en Azerbaïdjan, du nom de l'ancien président

Il n’empêche que cette mosquée est effectivement époustouflante : élégante, finement travaillée et magnifiquement mise en valeur par l’éclairage.

Mosquée Heydar à Bakou, Azerbaïdjan

Dommage que l’intérieur soit fermé en soirée, car en dix minutes nous en faisons deux fois le tour et repartons déjà.

 

Conclusion : notre avis sur Bakou

Voilà une ville élégante, intéressante et même épatante. Dans ses rues, il suffit de se retourner pour découvrir des architectures et des époques différentes, plus fascinantes les unes que les autres. Nous ne serions pas étonnés de voir sa popularité internationale exploser dans les prochaines décennies.

Reste l’aspect dictatorial, qui n’est franchement pas attirant à première vue. Pour tout vous dire, cela ne se ressent pas en tant que touristes. Nous nous attendions à une ambiance froide, à un pays replié sur lui-même.

Nous avons découvert une ville ouverte sur le monde, organisant des festivals internationaux de théâtre, littérature ou cinéma, et ravie d’accueillir les touristes. Nous plaignons juste les habitants et journalistes qui ne peuvent exprimer la moindre critique politique.

 

Conseils pratiques sur Bakou et l’Azerbaïdjan

Dormir à Bakou

Nous vous conseillons de loger dans l’une des jolies rues de la vieille ville de Bakou (voir les offres sur Booking). Par exemple, le Two Seasons Boutique Hotel (~ 60€)i est encensé pour sa grande terrasse, son excellent petit déjeuner et sa décoration soignée.

Manger à Bakou

Nous avons cuisiné la plupart de nos repas chez nous et n’avons testé qu’un seul restaurant : le Qaynana dont nous parlons plus haut. Il nous a tellement plu que nous y sommes retournés une deuxième fois.

Prendre un café ou travailler

Le Coffee Moffie est l’un des rares cafés de la ville, les Azéris sirotant surtout du thé. L’ambiance est agréable et le lieu est confortable.

Se déplacer dans Bakou

Quelle que soit la distance, un trajet ne coûte ici que 0,30 Manats. Nous avons testé une fois le métro moderne et plusieurs fois les bus. Il vous faudra acheter une carte rechargeable (2 Manats mais partageable à plusieurs), sauf dans les bus les plus anciens où vous entrez par la porte arrière et payez au chauffeur lorsque vous sortez par la porte avant.

Téléphone et Internet

Acheter une carte SIM est très simple. Nous nous sommes rendus dans une boutique Azercell où nous avons obtenu un numéro et 10Go d’Internet valables un mois pour 12 Manats.

 

Météo

En novembre, nous avons eu un temps frais avec dix jours de pluie sur onze. Tablez sur des températures similaires à celles du nord de la France en hiver et du sud de la France en été.

Obtenir un e-visa pour l’Azerbaïdjan

Le visa est obligatoire pour entrer en Azerbaïdjan, cependant il s’obtient relativement simplement en ligne. Remplissez un dossier sur le site officiel qui vous facturera 24$, puis vous recevrez le sésame par email sous trois jours ouvrés. Ce visa électronique est valide 30 jours et commence à la date demandée. Sachez toutefois qu’en cas de séjour de plus de 15 jours, vous devrez vous soumettre à une tracasserie administrative supplémentaire sous la forme d’un enregistrement auprès du bureau d’immigration.

Visiter le reste de l’Azerbaïdjan

Nous avions bien envie d’explorer un peu le reste du pays, notamment sa chaîne de montagnes qui semble magnifique, sauf que le froid de l’hiver nous a pris de court. Pour en savoir plus sur l’Azerbaïdjan, jetez un œil aux articles de Laurent, alias One Chaï, qui a davantage vadrouillé.

Guide papier d’Azerbaïdjan

Un seul guide, à notre connaissance, couvre l’Azerbaïdjan : le Lonely Planet Géorgie/Arménie/Azerbaïdjani. Il nous aura bien servi dans les trois pays.

Trajet de Tbilissi à Bakou en train de nuit

Le train est plutôt confortable et propre. Dans le sens Tbilissi – Bakou, il n’est pas réservable en ligne, contrairement au sens Bakou – Tbilissi. Le tarif est de 36 laris géorgiens en 3ème classe, 53 laris en 2ème classe et 90 laris en 1ère. La différence réside principalement dans le nombre de passagers par compartiment : 6, 4 ou 2. Le passage de la frontière est un peu long. Côté Géorgie surtout, où nous attendons un bon moment que les passeports reviennent tamponnés. Côté Azerbaïdjan, nous sommes convoqués chacun notre tour au bout du wagon par un officier. Certains voyageurs racontent avoir eu droit à des questions incommodes ou à une fouille minutieuse des bagages, surtout s’ils sont passés en Arménie avant. De notre côté, un homme sympathique a tamponné nos passeports sans nous poser aucune question sur notre séjour arménien. Dans le doute, prenez garde à ne surtout pas conserver de souvenirs d’Arménie dans vos bagages. Pas même un paquet de bonbons.

Mi-fugue, mi-raison À propos de nous

Nous sommes deux fugueurs : nous avons changé de vie pour voyager en continu à travers le monde, sans date de retour. Nous avançons au gré de nos envies, sans nous précipiter. Pour en savoir plus, c'est ici.


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  1. Sego dit :

    Encore une découverte. Un jour vous allez nous publier le « guides des endroits ou tu n’aurais jamais cru mettre les pieds mais que finalement c’est trop bien »…

  2. Bluffante, c’est le mot ! Ce mélange de styles et d’époques est vraiment étonnant, très belle découverte 🙂

  3. Virginie dit :

    Bonjour tous les 2,
    Là bravo, vous avez fait un heureux qui en plus en a un peu rajouté… Il y a 2 mois environ au cours d’une conversation qui n’avait rien à voir, mon fils nous a vanté l’intérêt d’aller en Azerbaïdjan.
    Et là du coup on a eu droit à :
    « Je vous l’avais dit que c’était génial… »
    Effectivement je n’imaginais pas du tout Bakou comme ça. Plus à la soviétique.
    Au plaisir de vous suivre en 2019.
    Bonne continuation.

  4. Laurent dit :

    Bon, les dessins (et le texte) m’ont une fois de plus fait rire, c’est malin 😉
    Merci d’avoir glissé un petit lien vers mes articles. Ça me fait penser qu’il faut que je publie la suite, tellement de retard…

  5. Jolies lueurs dit :

    Wow, je comprends que vous ayez été « bluffés » par cette ville… Quand on pense « capitale de l’Azerbaïdjan », j’avoue qu’on ne s’imagine pas tout ça ! Ce melting pot culturel et architectural me plaît beaucoup !

    • mifuguemiraison dit :

      Oui, le contraste entre ce qu’on imaginait et ce qu’on a découvert est incroyable ! On s’attendait à une ville chaotique pleine de fils électriques et de rues défoncées. Les Azéris n’ont pas attendu que l’Occident s’interesse à eux pour avancer et heureusement, sinon ils pouvaient attendre encore longtemps !

  6. Alain dit :

    Hey mi fugue et mi raison
    Bonne année à vous ! Toujours un plaisir de vous lire et de voir que vos voyages continuent d’année en année !
    Avez vous vu que la nouvelle aventure ( http://www.lanouvelleaventure.com ) a repris du service ?
    De nouveau l’Asie 😉 avec la Birmanie au programme !
    La bise de la bas !!

  7. Marie dit :

    Mais ça à l’air bien chouette aussi, vous avez vu d’autres choses que la capitale ? On a ressenti un peu la même chose en Lituanie, c’était aussi un pays, où on n’imaginait pas aller… Y en de belles surprises !! On en a une belle planète !!!

  8. Hélène dit :

    Bonjour
    Mon mari est arménien. Est ce que ça cause problème ?

  9. Vous avez visité une de mes villes de rêve (même si ça peut paraître bizarre), un jour j’espère pouvoir y aller et découvrir le pays 🙂

  10. maïté dit :

    Je viens de découvrir Bakou avec les essais de formule 1 et du coup je suis allée voir sur le net. Je suis bluffée. Du coup j’ai très envie d’aller découvrir cette belle ville et ses environs. J’irai c’est sur…

  11. Florence dit :

    Cela donne envie d’en savoir plus sur ce pays ! Notamment au niveau randonnée, une fois sorti de Bakou !

  12. Armel le Malouin dit :

    Nous avons passé 15 jours en azerbaidjan en aout 2019. 5 jours à Bakou ! Capital magnifique. incroyable de modernité et d’hébergements d’accueil. Tout vaut 2 fois moins cher qu’en France pour une qualité équivalente ou supérieure.
    Ensuite une dizaine de jours dans le caucase. Sheki, Gabala, Xamaxi, etc… ça vaut vraiment le coup d’y aller avant que le pays ne deviennent trop touristique. Pas un français ni un européen rencontré pendant le séjour… Magique !

    • mifuguemiraison dit :

      Hello Armel,
      On trouve ça fou que, même en plein mois d’août, tu n’aies croisé aucun touriste européen. Alors qu’il y a foule à cette saison dans un bon nombre de lieu moins intéressants !
      Bref, ton commentaire nous donnes envie d’y retourner.

  13. Mounib (appelez moi Moumou) dit :

    Hi,M.et Mme:
    Je veux aller en Arménie et dans tous les pays du Caucase, mais je veux savoir si les formalités pour aller en Azerbaïdjan seront faciles.
    Merci!

    • mifuguemiraison dit :

      Hello Moumou !
      Oui, aller en Azerbaïdjan est plutôt simple (avec un passeport français en tous cas). Il y a maintenant un système de visa électronique qui permet de rester 30 jours dans le pays. En revanche il est impossible de passer la frontière entre Arménie et Azerbaïdjan, elle est fermée. Il faudra donc repasser par la Géorgie ou l’Iran.

  14. Brigitte dit :

    J’ai fait une escale à Bakou l’année dernière, le nouvel aéroport m’a fascinée et m’a donné envie de découvrir la ville et de parcourir la promenade le long de la mer, je vais donc retourner à Bakou et après avoir lu votre article et regardé vos magnifiques photos je sais que je ne serai pas déçue même si Février n’est pas le mois ideal. Je prendrai le train pour Tbilisi et le bus pour Yerevan dans ce sens je n’aurai pas de problèmes…

  15. Tit200 dit :

    Merci pour ces photos qui nous rappellent…notre voyage de l’an dernier ! Avec nos 2 enfants : 4 ans et 1 an, ils ont tout fait avec nous et dans une parfaite sécurité sanitaire et sociale. Nous avons même passé une nuit à Xinalig avec eux dans un hôtel / dortoir. Tout ça pour dire que c’est un voyage faisable même et surtout avec des enfants. Je crois que le secret des belles découvertes insolites c’est de choisir un pays au hasard, de demander à son entourage si il connait. Si il y a 10 « oui, j’y suis allé, c’est super » : il ne faut pas y mettre les pieds. Si on a une majorité de « hein ? C’est où ça ? », il faut y aller…

    • mifuguemiraison dit :

      Haha on retient la technique du choix du pays. Ou alors cibler un pays dont on a du mal à prononcer le nom tellement on l’a rarement entendu, ça doit fonctionner aussi 🙂 Vous nous donnez envie de connaître le reste de l’Azerbaïdjan, hors Bakou, maintenant !

  16. olivier dit :

    Je découvre votre blog avec plaisir: belles photos, ton plaisant. Ca me donne envie de découvrir cette ville (et peut-être le pays), alors qu’à priori, ce n’est pas une destination qui fait rêver !

  17. Mathieu dit :

    Très mauvaise expérience en Azerbaïdjan pour ma part l’été 2020.
    Peut être le fait que je sois journaliste Français …
    Je retiens plusieurs choses de ce voyage.

    Peuple très très pauvre.
    Aucune liberté de parole pour les habitants et journalistes
    Les azéris aiment peu les Français, du fait des relations de la France avec l’Arménie.
    J’ai préféré la Géorgie et l’Arménie qui sont magnifiques comme pays.

    • Kazim dit :

      Salut Mathieu, désolé que tu aies eu une expérience déplaisante là bas. Oui, l’attitude de la France politique et médiatique est clairement pro-arménienne (surtout en considérant le nombre de journalistes français d’origine arménienne qui écrivent sur le conflit entre les deux pays), ce qui repousse naturellement les azéris et les rend méfiants. Or, un Français lambda ne connaît rien au conflit, ni à la région. Un Français lambda reste juste un étranger curieux sans avis arrêtés et les azéris sont très ouverts à ceux-là.

      • Mathieu dit :

        Bonjour Kazim,
        Je suis photojournaliste donc je suis parti dans le Caucase pour les paysages pas pour la politique dont je m’en moque comme beaucoup de Français. La politique Française pro arménienne je suis pas sur, la France n’est pas engagé en Arménie contrairement à la Turquie en Azerbaïdjan par exemple.
        Le problème des politiques Français est plus le régime en place en Azerbaïdjan et ses droits de l’hommes et de la presse bafoués. En France un homme politique qui soutient un régime non égalitaire est voué a voir sa carrière disparaitre.

  18. Alain dit :

    Bonjour,

    Quel est le nom du bâtiment longeant une avenue figurant sur la photo N°3 (carte comprise)

    Alain

  19. jean marc dit :

    bonjour les fugueurs,
    en lisant votre blog, je tombe (aïe, même pas mal) sur Bakou, les mêmes photos que les notres, c’est vrai que la ville n’est pas immense mais j’aura presque juré m’être trompé de blog.
    Nous avons passé une dizaine de jours extra dans cette ville en mai 2019 . Nous étions ancré sur le parking de la grande roue.

  20. Marguerite dit :

    Un livre m’a poussé à chercher des photos de Bakou sur Internet; et je suis tombée sur votre site; bien intéressantes, vos divers expériences.
    Je vous recommande le livre en question dont l’histoire se passe à Bakou : « Le flambeur de la Caspienne » de Jean-Christophe Rufin (Folio), paru en 2020

  21. Jacqueline dit :

    Parce que je suis en train de lire Jean Christophe Ruffin et son personnage d’Aurel le consul, personnage atypique récurrent, dont je suis devenue addict, que je suis allée voir où était BAKOU, et que je suis tombée sur le site mi fugue, mi raison. J’ai adoré votre récit et si j’étais plus jeune ….. mais c’est déjà super de profiter de vos expériences de baroudeurs.
    J’irai rechercher si vous avez fait d’autres voyages. Jean Christophe RUFFIN a écrit beaucoup de livres sur des endroits où il a été ambassadeur. Mais aussi sur beaucoup d’autres sujets.. j’adore !

  22. isabelle dit :

    me voila sur votre site car mon ami grec est à Bakou et donc je suis curieuse de voir à quoi ressemble cette capitale.
    tellement envie de voyager dans la vraie vie comme vous mais pour une femme seule ce n’est pas évident d être backpacker
    bonne continuation

    • mifuguemiraison dit :

      Bienvenue par ici 🙂
      Nous avons croisé de nombreuses backpackeuses solo au cours de nos voyages. Tout dépend où tu voyages, bien entendu, mais dans une grande partie du monde ce n’est pas beaucoup plus risqué que de visiter la France.
      Bonne continuation à toi aussi

  23. Watson dit :

    Découverte de Bakou grâce à la série Le Bureau des Légendes. Apparemment des études sismologiques dans un institut de Bakou auraient de fortes relations avec l’Iran (forte zone sismique également) et ce pour des projets nucléaires pas que civils… vrai ou non, cela ne m’étonnerait pas… en attendant j’ai cru voir un montage grossier aux premières images de la série (référence à ces tours de « flammes »). J’ai voulu en savoir plus sur la zone.. Je suis resté scotché en lisant votre article ! Mise à part cela il est sans nul doute que cette zone reste stratégique en terme de ressources et de voisinages.. pas étonnant que le régime soit autoritaire.. merci pour votre contenu !

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