Nous avons voyagé en Ouzbékistan pendant un mois en septembre/octobre et ce fut une très belle surprise !
L’Ouzbékistan est un pays dont la beauté nous a retourné le cerveau. Pas du côté des paysages, non, ils sont plats et désertiques. En revanche, les villes possèdent un patrimoine étourdissant, mélangeant copieusement les dômes, les arches, les mosaïques et le turquoise. Et c’est encore plus féérique en vrai qu’en photo.

Nous entendons si rarement parler de l’Ouzbékistan qu’avant de partir, nous redoutions un voyage lessivant à travers un pays indéchiffrable. Eh bien c’est l’exact opposé. Tout est bien organisé, les transports sont impeccables, les prix sont corrects et il est simple de se loger. Attendez-vous à entendre souvent « no problem », sauf qu’à l’inverse d’autres coins du monde, ici c’est vrai !
Malgré toutes ces qualités et un nombre de touristes en hausse constante, les informations pour organiser un voyage en Ouzbékistan ne courent pas les rues. C’est là que nous espérons pouvoir nous rendre utiles ! Nous allons tenter dans cet article de débroussailler les sujets généraux et de répondre à toutes les questions que nous nous sommes posées avant le voyage. Et pour compléter, vous trouverez des liens vers nos articles plus détaillés sur chacune de nos étapes.
- Présentation du pays
- Notre itinéraire de voyage en Ouzbékistan
- Combien de jours prévoir et quelles étapes ajouter ?
- À quelle saison visiter l’Ouzbékistan ?
- Les hébergements
- Les transports
- Les rencontres
- La nourriture ouzbèke
- L’artisanat ouzbek
- L’argent
- Sécurité et santé en Ouzbékistan
- Voyager en indépendant ou avec une agence ?
- En vrac : anecdotes et astuces
- Visiter les pays voisins ?
- Nos dessins d’Ouzbékistan
L’Ouzbékistan : présentation du pays
Les nations d’Asie Centrale ont une histoire riche et complexe, que les musées sur place vous expliqueront mieux que nous. Sachez juste qu’à la sortie du tourbillon des siècles, l’Ouzbékistan et ses voisins sont des pays à majorité musulmane, culturellement influencés par les Turcs, les Mongoles et les Perses et bien sûr fortement marqués par leur passage dans l’URSS.
Et si nous devions comparer l’Ouzbékistan avec les autres « Stans », sans les avoir visités, il nous semble caractérisé par une culture moins « nomade des steppes ou des montagnes » que ses voisins, plutôt tourné vers le désert, les caravanes de chameaux et les contes des mille et une nuits. C’est très réducteur, mais cela vous donne une idée.

Voici selon nous les points forts d’un voyage en Ouzbékistan :
- Des monuments incroyables, parmi les plus beaux que nous ayons vus dans le monde.
- Des habitants sympas et accueillants, qui offrent sourires, blagues et cadeaux, en particulier dans les coins peu touristiques.
- Tout y est très facile, malgré la barrière de la langue, et les arnaques sont rarissimes.
Et les points faibles :
- Il faut s’y rendre pour les villes et non pour la nature, vous risqueriez d’être déçus.
- Les nombreux groupes en voyages organisés ont tendance à saturer les ruelles et les monuments pas conçus pour ces pics d’affluence.
- Le développement touristique, pas toujours dans la dentelle, prend parfois des airs de parc d’attraction, aux dépens des habitants.
Notre itinéraire de voyage en Ouzbékistan
Nous avons suivi un circuit à peu près classique : arrivée à la capitale Tachkent, puis traversée du pays d’est en ouest jusqu’à Khiva. À cela, nous avons ajouté une escapade beaucoup moins classique à l’est, dans la vallée de Ferghana.
Ci-dessous, voici nos différentes étapes et leurs articles dédiés :
Tachkent, la capitale
Ce grand méli-mélo d’immeubles, d’autoroutes et de voitures laisse peu de place à la magie et au charme. Pourtant, nous n’en sommes pas repartis déçus. Nous y avons découvert nos premières médersas, de vastes parcs calmes et surtout le gigantesque bazar de Chorsu.
➤ Lire notre article sur Tachkent

La vallée de Ferghana
Dans ce qui est considéré comme la région la plus verte et traditionnelle d’Ouzbékistan, les monuments se font rares et discrets. Les touristes aussi, et… c’est ce qui en constitue l’intérêt ! Nous y avons vécu l’Ouzbékistan de l’intérieur et fait des rencontres en pagaille.
➤ Lire notre article sur Kokand et Marguilan, dans la vallée de Ferghana

La légendaire Samarcande
C’est là que nous avons pris notre première claque « monumentale ». La place du Régistan est la pièce maîtresse, et elle s’est associée à d’autres monuments dispersés pour nous hypnotiser dans un délire de turquoise, d’or, de portes et de coupoles, qui font de Samarcande une étape incontournable.
➤ Lire notre article sur Samarcande

Boukhara, de dôme en dôme
Nous pensions avoir arpenté la plus belle ville d’Ouzbékistan à Samarcande, or Boukhara nous attendait en embuscade. Plus petite, plus piétonne et plus authentique, Boukhara invite à la flânerie sous ses douces lumières et ses vieux dômes marchands. Le charme est total !
➤ Lire notre article sur Boukhara

L’adorable Khiva
Cette dernière cité est encore plus étroite et facile à apprivoiser. C’est un mouchoir de poche, mais quel mouchoir ! Khiva nous a bercés de son décor impeccablement préservé et de son ambiance paisible, la conclusion idéale d’un voyage en Ouzbékistan !
➤ Lire notre article sur Khiva

Combien de jours prévoir et quelles étapes ajouter ?
Même si Khiva est plus petite que Boukhara, elle-même plus petite que Samarcande, nous vous recommandons de consacrer autant de temps aux trois, car leur charme n’en est que plus grand. Trois jours semblent une bonne durée. Pour Tachkent, un ou deux jours peuvent suffire, car la ville n’est pas passionnante. En 14 jours, vous en aurez pris plein les yeux et déjà appris beaucoup. Et si vous avez 18 jours devant vous, n’hésitez pas à ajouter un crochet dans la vallée de Ferghana.
En tout cas, nous vous conseillons de traverser le pays dans le même ordre que nous, d’est en ouest, pour que le charme soit progressif. Les monuments de Tachkent (et Ferghana) vous plairont, car vous ne les comparerez pas à ceux de Samarcande. Puis, vous serez heureux en arrivant dans des villes de plus en plus petites et douces.

Notez qu’il existe un aéroport international à Ourguentch, tout près de Khiva, bien pratique pour quitter le pays sans avoir à retourner à Tachkent.
En supplément de ces villes étapes, nous avons un peu cherché la nature. La région montagneuse de Chimgan, à environ 80km de Tachkent, semble l’une des meilleures options pour une journée de randonnée. Hélas, les alléchants paysages verts semblent roussis à la fin de l’été et le téléphérique un peu dangereux. Si vous voulez tenter l’aventure, il vous faudra prendre un train jusqu’à Khojakent suivi de 22km en taxi ou alors choisir une excursion organisée depuis Tachkent (celle-ci par exemplei).
À l’autre bout du pays, depuis Khiva, certains voyageurs optent pour une expédition de deux jours vers l’ancienne mer d’Arali, asséchée sous l’ère soviétique par la culture du coton. Si vous entreprenez la visite, dites-nous si elle vaut le coup !
À quelle saison visiter l’Ouzbékistan ?
Comme pour beaucoup de pays, le printemps et l’automne sont les meilleures saisons pour visiter l’Ouzbékistan. C’est d’autant plus vrai que les étés sont très chauds (souvent plus de 40°C) et les hivers très froids (-5/0°).

De notre côté, nous étions très heureux du climat entre mi-septembre et mi-octobre. D’ailleurs, lorsque nous évoquons la « haute saison » dans nos articles détaillés, il s’agit de cette période. Les températures oscillaient entre 25 et 30°. La dernière semaine, les matinées commençaient à rafraîchir et le ciel à grisonner. Vous pouvez éventuellement pousser jusqu’à fin octobre, mais avec un manteau dans votre baluchon. À l’inverse, si vous supportez la chaleur, l’été peut s’avérer un bon plan pour esquiver la foule.

En termes de fréquentation touristique, rassurez-vous, même en haute saison, c’est loin d’être la saturation. L’ennui, ce sont les épais groupes avec guides qui assiègent les monuments principaux avec le même emploi du temps. Mais lorsqu’ils repartent, pouf, vous avez les lieux presque pour vous seuls. Certains restaurants peuvent parfois être entièrement réquisitionnés par les tours opérateurs, ainsi que des wagons de trains en haute saison, donc réservez tôt vos sièges.

Pensez à profiter des soirées, les groupes se volatilisent et les villes deviennent magiques !
Les hébergements en Ouzbékistan
À mesure que le tourisme se développe, l’offre d’hôtels et de chambres d’hôtes s’élargit. Surtout dans les étapes touristiques : Samarcande, Boukhara et Khiva. Nous classons la vallée de Ferghana à part, car le choix y est beaucoup plus réduit.
La majorité des établissements sont référencés sur la plateforme Bookingi, cela facilite les choses. Notre difficulté était parfois de trouver des logements de milieu de gamme, entre les hôtels très confortables à 200€ et les modestes à 15-20€ qui peuvent souffrir de lits durs et d’une faible isolation phonique. Selon la saison, n’oubliez pas la climatisation (toutes nos adresses en étaient équipées) ou le chauffage.
Notez, si le portefeuille est d’accord, qu’il est parfois possible de loger dans de beaux bâtiments historiques. C’était le cas de notre logement à Samarcandei, un vrai beau souvenir !

Note : Nous adorons découvrir les spécificités locales dès l’étape de la recherche de logements. En Irlande par exemple, les avis précisaient la distance du pub le plus proche. Eh bien en Ouzbékistan, c’est la présence ou l’absence de chaussons qui compte le plus ! Notamment auprès des touristes russes.
Se déplacer en Ouzbékistan
L’un des grands avantages d’un voyage en Ouzbékistan, c’est que tout le périple s’organise très facilement en train. Nous avons voyagé dans des plus ou moins rapides (l’Afrosiyob roule à 250km/h) et parfois sur sièges le jour, parfois en couchettes la nuit.
La réservation s’effectue via le site officiel d’Uzbekistan Railways, généralement entre 45 et 60 jours à l’avance, selon les trains. Attention, même en intersaison, à la température suffocante des wagons non climatisés. Préférez par exemple la classe Coupé à la classe Sleeper. Et dans les vieux trains, apportez votre tasse car des sachets de thé sont fournis et des distributeurs d’eau chaude vous attendent au bout du wagon.


Le gouvernement ouzbek investit beaucoup sur le rail et ajoute régulièrement des trains de plus en plus rapides. Bientôt, même Khiva ne semblera plus si éloignée.
À Tachkent, les bus et métros fonctionnent impeccablement (l’appli Yandex Maps connaît les horaires de bus en temps réel). Dans les plus petites villes, le minibus (marshrutka) est une option peu onéreuse, mais difficile à déchiffrer. Nous avons aussi souvent utilisé les taxis, appelés avec l’appli Yandex pour éviter les incompréhensions (c’est l’équivalent russe d’Uber), cela fonctionne même dans les petites villes à condition d’être patient.
Les rencontres
L’accueil est globalement très sympathique en Ouzbékistan et il devient encore plus chaleureux lorsqu’on s’éloigne des sentiers battus. Nos souvenirs les plus incroyables prenaient place dans les marchés (bazars) de l’est, où tout le monde était particulièrement joyeux, curieux, généreux. Une famille nous a même invités à dîner dans la vallée de Ferghana !

L’ouzbek est la langue principale, même si beaucoup d’habitants vers Samarcande et Boukhara parlent tadjik. Les mots de base comme bonjour (salom) ou merci (rahmat) sont compris partout, n’hésitez pas à en apprendre quelques autres.
Sinon, la plupart des Ouzbeks parlent couramment russe, surtout les plus âgés, et pensent nous aider en nous abordant dans la langue de Pouchkine. Nous devions parfois dégainer Google Traduction en renfort. No panic, la nouvelle génération est épatante par la fluidité de son anglais. Et comme la classe active est jeune, il est finalement facile de s’en sortir en voyage.
À propos, nous avons trouvé les enfants particulièrement dégourdis et autonomes ! Il n’est pas rare de croiser des tout petits de 2 ans qui s’amusent dans la rue, de « grands » de 5 ans qui promènent des bébés, de 10 ans qui font des courses et de 14 ans qui s’attablent au café ou prennent un taxi. Vous aurez l’occasion de leur parler, puisque les professeurs d’anglais leur conseillent d’aborder les touristes dans la rue pour pratiquer !

Enfants en déplacement professionnel avec leur chauffeur privé.
La nourriture ouzbèke
La gastronomie d’Ouzbékistan nous a semblé miser sur les valeurs sûres : des ingrédients simples, des assiettes copieuses, des saveurs douces et des épices qui restent discrètes. Les grillades sont particulièrement appréciées, ce qui nous a causé quelques difficultés en tant que végétariens. Nous nous en sommes sortis avec les accompagnements : soupes, salades, frites, légumes grillés… Et avec les fruits qui sont particulièrement savoureux : les melons surtout, mais aussi les pastèques, les pêches et, si vous voyagez à l’automne, d’excellentes prunes.
Le plat national est le plov, et depuis longtemps, puisqu’Alexandre le Grand s’en était vu servir à Samarcande. Il s’agit d’un riz aux carottes, oignons et cumin, avec diverses variantes généralement à la viande, parfois végétariennes.

Nous avons aussi raffolé des somsas (beignets farcis) et les mantis (raviolis). Nous croisions fort les doigts, au petit déjeuner, pour que nos préférés à la citrouille et au poivre atterrissent sur la table. Mais c’est à Khiva que nous nous sommes le plus régalés, avec des spécialités locales qui changent des grillades, telles les pâtes à l’aneth.
Côté restaurants, nous étions souvent surpris par leurs dimensions, le nombre d’employés qui tournoient et parfois la décoration luxueuse. Dans les établissements les plus chics, attendez-vous à vous voir demander douze fois si « il y a un problème ? », pour vérifier que tout se passe bien !

La plupart des établissements servent de l’alcool, mais la tradition veut qu’un repas soit accompagné de thé. Et les thés ne plaisantent pas : une théière de taille familiale atterrit au milieu de la table, pleine d’épices, de tranches de fruits frais et souvent de sucre.
Enfin, les Ouzbeks sont réputés parmi les meilleurs boulangers du monde. N’hésitez pas à vous approcher des fours à pain et à attendre une nouvelle fournée, c’est divin.


L’artisanat ouzbek (que rapporter en souvenir ?)
Les Ouzbeks sont fiers de leurs traditions, et celles-ci s’expriment notamment par l’artisanat. Il faut dire qu’ils sont doués ! Ils sont en particulier fans de motifs, vous pourrez le constater sur les monuments, mais aussi sur tous les objets qu’ils produisent.
Notre coup de cœur va au suzani, l’art de la broderie à la main. La quantité de travail est énorme, donc ne vous attendez pas à des prix cassés.

L’Ouzbékistan est également un grand producteur de soie (et de coton), offrant des habits traditionnels avec toujours plus de motifs (ikat). Les fibres synthétiques ont tendance à prendre le pas sur les matières naturelles, mais les motifs n’ont pas disparu pour autant !

Vous croiserez de nombreux autres artisans spécialisés en tapisserie, poterie, sculpture sur bois, ferronnerie, peinture, etc. Il existe une marge de négociation chez les revendeurs, mais ne vous attendez pas à diviser par trois. Proposez un rabais raisonnable accompagné d’un sourire. C’est moins possible chez les artisans en direct, qui produisent les plus belles pièces.

Money, money, money
Procurez-vous rapidement des Sums à votre arrivée (change ou retrait, comme vous préférez). Car même si les acteurs du tourisme acceptent parfois les dollars ou les euros, la plupart des dépenses se règlent en Sums. Les petits hébergements type guesthouse n’acceptent généralement pas la carte, prévoyez quelques millions de Sums en conséquence (oui, la monnaie est très basse !). Mais pas besoin de milliards, les distributeurs sont courants. Ils prennent tous une commission, en plus de celle de votre banque, et les plafonds de retraits sont bas, il faudra souvent les enchaîner.
Sécurité et santé en Ouzbékistan
Ne vous tracassez pas trop à propos de vos millions, l’Ouzbékistan est un pays très sûr, avec une criminalité particulièrement basse. Le seul souci rencontré, ce sont les taxis (non officiels ?) qui attendent les touristes à l’aéroport de Tachkent, insistants et roublards. Éconduisez-les poliment et commandez plutôt un Yandex. Ailleurs dans le pays, pas de problèmes de ce genre.
La situation géopolitique est globalement stable (plus que chez les voisins). Jetez juste un œil au site des Affaires Étrangères au cas où.
Côté santé, le problème principal est l’eau du robinet. Les Ouzbeks la boivent, mais elle est peu traitée et peut facilement vous rendre malade. Évitez en particulier les glaçons dans les établissements qui servent surtout les locaux. Mieux vaut être prudent aussi avec les crudités, même si le risque est plus faible que dans d’autres pays. Mi-raison a attrapé une sévère intoxication alimentaire, sans comprendre d’où elle venait. Demandez éventuellement à votre médecin des antibiotiques à large spectre.
Aucun risque du côté des moustiques, le climat se charge de les calmer.
Il est conseillé de souscrire un contrat d’assurance sur la durée de votre séjour, au cas où un pépin vous conduirait à l’hôpital ou nécessiterait un rapatriement. Comme pour tous nos voyages hors Europe, nous sommes passés par ACS Assurancesi, qui propose l’un des meilleurs rapports garanties/prix.
Voyager en indépendant ou avec une agence ?
Vous l’aurez compris, il est facilissime de voyager en indépendant en Ouzbékistan, que ce soit pour réserver ses logements et transports ou pour visiter une fois sur place.
Si vous choisissez malgré tout de voyager avec une agence, nous conseillons 1) de ne pas choisir un séjour trop court mené à marche forcée, pour avoir le temps de souffler et profiter, et 2) de choisir une agence la plus petite possible. Nous n’avons pas envié les groupes qui débarquaient en masse dans les ruelles tranquilles. Les pauvres ignorent à quoi ressemble le pays une fois qu’ils repartent ! Pour cela, nous vous redirigeons vers Evaneosi, qui travaille avec des agences locales appliquées à bien faire les choses.

En vrac : anecdotes et astuces
- Les Français (entre autres), n’ont pas besoin de visa pour un séjour de moins de 30 jours.
- Notre forfait Free Mobile incluait l’internet gratuit dans le pays, mais pas les appels. Sinon, il est facile d’acquérir une carte SIM locale et les tarifs sont plutôt bas.
- Demandez systématiquement à vos hébergements un « registration slip » et conservez-le. Il peut vous être demandé à la sortie du pays pour vérifier que vous étiez bien en règle. Si vous logez chez des amis ou en Airbnb, vous devrez vous enregistrer vous-mêmes.
- Prévoyez des vêtements couvrants pour visiter les mosquées. Les shorts ne sont pas toujours tolérés. Des capes sont souvent prêtées néanmoins.
- La mode est aux dents en or, chez les anciens et les pas si anciens.
- Prenez grand soin du pain, il est sacré dans la culture ouzbèke. Il ne doit pas être posé dans le mauvais sens et encore moins jeté par terre.
- Les Chevrolets ont remplacé les Ladas autrefois omniprésentes. Une usine dans le pays s’accapare 85% des ventes de voitures neuves.
- Nous avons rarement vu un pays aussi propre et impeccablement jardiné. Nous étions presque choqués, en rentrant en France, de voir des feuilles d’automne au sol.
- Cela ne nous étonnerait pas que Pepsi et Coca sponsorisent l’entretien, leurs logos sont partout dans les parcs.


Visiter les pays voisins ?
Certains voyageurs profitent d’être dans le coin pour visiter d’autres pays que l’Ouzbékistan. De notre côté, nous rêvons de retourner dans la région l’été pour randonner dans les hautes montagnes du Kirghizistan, et peut-être au Kazakhstan autour d’Almaty. Le Tadjikistan paraît souffrir, lui, d’un peu d’instabilité géopolitique. Quant au Turkménistan, il limite le tourisme par un visa complexe à obtenir.
Nos dessins d’Ouzbékistan
Un tel pays, forcément, ça inspire ! Mi-raison a cherché à retranscrire l’ensorcellement en dessin et propose des tirages d’art à afficher sur vos murs. Passez une tête dans notre boutique pour tous les découvrir.


Nous avons visité l’Ouzbékistan en septembre/octobre 2024.