Photo de Tachkent : une mosaïque de sensations

Tachkent : une mosaïque de sensations

Publié dans la catégorie Ouzbékistan, le 21 juin 2025

Depuis plusieurs années, notre carnet de rêves contenait cette ligne : « Visiter l’Ouzbékistan ». Pour une raison que nous n’expliquons pas, ce pays au croisement de l’ex-URSS et du monde musulman titillait notre curiosité. Alors, à l’automne dernier, nous profitons d’un voyage retour d’Inde pour débouler à Tachkent, capitale et première étape de notre visite du pays.

Tachkent a beau souffrir d’un léger manque de popularité touristique face au trio vedette Samarcande, Boukhara et Khiva, nous choisissons d’y passer cinq jours, qui nous permettront de remédier à notre profonde méconnaissance de la culture ouzbèke.

Mais trêve de blabla, place à nos impressions et conseils de visites à Tachkent !

Skyline de Tachkent, vue panoramique de la capitale ouzbèke

 

 

Premiers étonnements à Tachkent

Débarqués mi-clos dans la nuit, nos yeux ne s’ouvrent sur les rues de Tachkent qu’au petit matin. Une pointe de contrariété fronce l’œil droit face à un flot continu de voitures, pendant que le gauche s’agite de ne voir passer que des Chevrolet, soit noires, soit blanches. Les deux s’écarquillent à l’unisson devant une vieille Lada moutarde, plus chargée qu’un mulet.

Dessin de nos têtes étonnées Grande avenue et trottoir à Tachkent
Boutique sponsorisée par Coca Cola à Tachkent
Lada et tuyaux de gaz à Tachkent, Ouzbékistan

L’URSS souhaitait que des avions puissent atterrir en pleine ville. Les dirigeants suivants ont continué d’élargir les routes à la poursuite du « tout voiture ». Ce n’est pas trop notre conception du bonheur, mais étrangement, pas un coup de klaxon ne s’échappe de ces fleuves de bitume et de chrome. Même les passants sont calmes et silencieux. Nos oreilles malmenées en Inde n’en croient pas leurs tympans.

 

Le paysage n’est pas banal non plus. Nous ne savons jamais à quoi ressemblera le prochain coin de rue : immeubles soviétiques entremêlés dans les tuyaux du gaz, bâtiments ultramodernes, ruelles vertes et ombragées, balcons en fer forgé, mosaïques communistes…

Place et buildings le soir à Tachkent Visite de la ville de Tachkent : vieux cinéma soviétique
Vieille Lada dans la ville de Tachkent

Lada tombée dans la potion magique quand elle était petite.

Construction d'immeubles à Tachkent, capitale d'Ouzbékistan
Rue tranquille devant le breadly café à Tachkent

Le 16ème arrondissement parisien ?

Tachkent : medersa Koukeldach et immeuble soviétique

La variété physique des habitants n’est pas moins déroutante : les visages font le grand écart entre Orient et Occident, avec un détour par le Moyen-Orient, résultat du brassage le long des anciennes routes de la soie.

Et puisque nous parlons soierie, nous remarquons que les générations au-delà de quarante ans ont un faible pour les vêtements amples et les motifs, tandis que les jeunes aiment se saper chic et soigné. Les vingtenaires en costume ou tailleur sont légion.

Belle station de métro à Tachkent, Ouzbékistan Jeunes filles ouzbèkes à Tashkent

Là où Tachkent commence à nous amadouer, c’est par ses parcs. Nous en traversons un premier en admiration : ombragé, jardiné au poil et rempli de jeux pour enfants, bancs, cafés, vendeurs de gaufres, bouquinistes… avant de découvrir qu’il existe un tas d’autres parcs tout aussi verts et entretenus.

Kiosque jaune dans un parc de Tachkent, Ouzbékistan

Le Park V Tashkente

Bouquinistes dans un parc de Tachkent en Ouzbékistan

Vieux livres en russe ou ouzbek cyrillique (récemment remplacé par l’alphabet latin), difficile de faire la différence.

 

 

Le métro de Tachkent, un monument en soi

Notre premier conseil touristique est… un tour en métro, car de la même façon qu’à Moscou, les Soviétiques n’ont pas lésiné sur la déco des stations. L’objectif n’est pas idiot : plutôt que décorer des palais réservés à l’élite, fournir du beau au peuple, là où il en profitera.

Métro ouzbek dans la ville de Tashkent
Chef de station, métro de Tachkent
Visite d'une station de métro à Tachkent, Ouzbékistan

Toutes les stations ne se valent pas. Nous recommandons Alisher Navoi pour ses voûtes en faïence, sa voisine Pakhtakor décorée de mosaïques florales et Kosmonavtlar qui célèbre les premiers cosmonautes.

Métro de Tachkent : station Kosmonavtlar

 

La médersa Koukeldach

En chemin vers le grand bazar de Tachkent, nous passons admirer la médersa Koukeldach, notre première d’une loooooongue série. L’Ouzbékistan vénère ça.

Visite de la médersa Koukeldach à Tachkent, Ouzbékistan

Il s’agit de petites universités, bâties au Moyen Âge, qui enseignaient toutes sortes de savoirs assortis d’une bonne dose de religion. Si c’est votre première (comme nous) vous tomberez éberlués (comme nous) par l’enchevêtrement bleu-turquoise des mosaïques. Mais si vous en avez déjà vu quatorze… cette quinzième risque d’en cligner un sans faire sourciller l’autre.

Visite de l'intérieur de la medersa Koukeldach à Tashkent

L’intérieur se visite (15 000 Sum) mais l’intérêt est limité.

 

 

Chorsu : quel bazar !

Attention, ce Bazar de Chorsu est hors norme. Le plus grand que nous ayons jamais visité ! Son totem central est une gigantesque soucoupe volante mosaïquée, mais celle-ci n’abrite qu’une fraction du nombre total de stands.

Bazar de chorsu, marché couvert à Tachkent

Nous passons deux heures à nous étonner de la variété des marchandises : légumes râpés, râpes, petites culottes, grandes tenues, pieds de lavande, arbres en pied, collines de patates, montagnes de cucurbitacées… À propos, l’Ouzbékistan est réputé pour son melon. Après nous être vu tendre une dizaine de morceaux juteux et sucrés, nous validons !

Bazar de Chorsu : pastèques, melons et courges Montagne de courges : l'Ouzbékistan en automne

Nous craquons aussi pour le pain ouzbek, irrésistible lorsqu’il sort du four. Repérez les pains feuilletés, plus plats que les autres, ils ont un croustillant incomparable.

Four à pain ouzbek au bazar de Chorsu
Vendeuse de pain au marché de chorsu, Tachkent
Pains ouzbek feuilleté au bazar de Chorsu

En parallèle, marchandes et clientes nous offrent un florilège de tenues colorées (à retrouver dans les allées des couturiers) et de sourires étincelants (les dents en or sont à la mode).

Vendeuse de légumes au marché de Chorsu à Tachkent
Tapis au marché de Chorsu à Tachkent
Vendeur de balais au bazar de Chorsu
Visite du bazar de Chorsu : stand de framboises

Enfin, s’il vous reste un petit creux entre les morceaux de melon et le pain, repérez le nuage de fumée. Il naît de la passion des Ouzbeks pour les grillades, aux stands de restauration.

Barbecue au marché de Chorsu, ville de Tachkent

Nous l’ignorons encore à ce moment de notre voyage, mais la visite des marchés s’affirmera comme notre activité préférée dans les villes ouzbèkes !

Dessin d'une vendeuse sur le marché de Tachkent
 

 

Place d’Hazrati Imam : le cœur historique de Tachkent

Passons aux choses sérieuses. Pour en prendre plein les mirettes, c’est au Hazrati Imam Complex qu’il faut venir mirer. Cette vaste place s’entoure des plus beaux monuments musulmans de la capitale : deux médersas, deux mosquées et, dans un coin au fond du parc, un mausolée où dort ce fameux imam Hazrati. Le tout orné de voûtes brisées, de mosaïques géantes et de dômes turquoise. Personne n’a encore inventé plus belle architecture.

Voyage à Tachkent : Hazrati Imam Mosquée Hazrati Imam à Tachkent, Ouzbékistan

Au milieu de la place, un mini musée présente une collection de corans, dont l’un serait le plus vieux du monde.

Histoire de ne pas perdre la main, les bâtisseurs ont ajouté en 2007 une nouvelle mosquée au complexe, en imitant le style de l’époque.

Hazrati Imam complex, ville de Tachkent Visite de la mosquée Hazrati Imam à Tachkent

Et ils ne s’arrêtent pas là. Ils sont en train de fignoler un peu plus loin un impressionnant nouveau musée. Appelé Centre de la Civilisation Islamique, il devrait exposer des œuvres et artefacts liés à l’histoire du pays à travers les siècles, dont la collection de corans citée plus haut. Vous nous direz s’il vaut le coup !

Islamic civilization center à Tachkent, Ouzbékistan

Cette profusion de monuments est censée être entourée par les vieux quartiers de Tachkent. Nous nous engouffrons dans des ruelles au hasard et… euh… attendez… il y a erreur ? Où sont les maisons traditionnelles ? Les petites boutiques ? Les chats ? Nous errons seuls avec le vent sur des routes bosselées, flanquées de portes de hangars et de murs sans fenêtres.

Nous finissons par réaliser qu’il s’agit bien de la tradition ouzbèke. Les maisons s’organisent autour d’une cour ou d’un jardin intérieur en tournant complètement le dos à la rue, tant pis pour elle. Cela ne s’arrête pas là, en repartant nous tombons sur un projet immobilier qui prévoit de maquiller ce quartier derrière une série de façades, portes ou arches dans un style mille et une nuits complètement parachuté.

Dessin d'un sujet de philo : Vaut-il mieux préserver l'image d'un passé rêvé ou les traces d'un passé réel ?
 

 

Broadway boulevard, Hôtel Uzbekistan et opéra

Dans cette grande ville éclatée, ce qui se rapproche le plus d’un centre vivant et animé est la rue Sayilgoh, surnommée Broadway. Voilà enfin une artère piétonne dans la capitale du Vroumvroumistan !

Que vous souhaitiez croquer un hot-dog, lécher une glace, louer des raquettes de ping-pong, vous faire tirer le portrait ou hurler dans un manège 3D, c’est ici qu’il faut venir. Le tout sous une constellation de loupiotes qui s’illuminent en soirée. Mais étrangement, il n’y a pas tant de monde, même un samedi soir.

Broadway boulevard à Tachkent, Ouzbékistan
Vendeur de peintures à Broadway, Tachkent, Ouzbékistan
Foodtruck à Broadway, Tachkent, Ouzbékistan

À l’une des extrémités de Broadway, se trouve une place qui a vu défiler plusieurs gugusses en bronze : d’abord le général russe Kaufmann qui a colonisé l’Ouzbékistan, puis Staline et Karl Marx. Depuis l’indépendance, c’est au tour de Tamerlan, un conquérant un peu sanguinaire sur les bords, en particulier sur les bords de son territoire, qu’il a élargis de la Turquie à l’Inde.

Statue de Tamerlan sur la place Amir Temur, Tashkent

Si vous souhaitez creuser l’Histoire, un joli petit bâtiment proche héberge le musée des Temurides, nom de la dynastie initiée par Tamerlan. Nous sommes arrivés trop tard pour le visiter.

Musée des temurides, ville de Tachkent

La surprise principale de la place Amir Temur est l’imposant Hotel Uzbekistan, vestige de l’architecture brutaliste soviétique.

Hotel Uzbekistan, voyage à Tachkent

À l’autre extrémité de Broadway, un vol de cigognes nous accueille sur la place de l’Indépendance. En son centre, c’est le camarade Staline qu’il a fallu déboulonner, remplacé par un globe et une mère assise à ses pieds. La petite mère des peuples ?

Mustakillik square, place de l'indépendance à Tachkent

Toujours dans ce quartier, nous passons admirer l’Opéra de Tachkent et, surpris par les prix bas, prenons deux billets au hasard pour le lendemain.

Opéra Alisher Navoi à Tachkent

(Places entre 50 000 Sum et 200 000 Sum, vendues par un minuscule guichet caché dans un pilier.)

Le nom cyrillique que nous ne savions déchiffrer s’avère être Eugène Onéguine de Tchaïkovski, tiré d’un roman de Pouchkine, un peu long mais avec des surtitres en anglais pour nous permettre de suivre. PS : ne vous effrayez pas du panneau « ni jean, ni baskets », tout le monde le transgresse.

Visite de l'opéra de Tachkent en Ouzbékistan Représentation à l'opéra de Tachkent
 

 

Parc des Martyrs et Tashkent Tower

Puisque les espaces verts sont les points forts de Tachkent, nous rendons visite au Parc des Martyrs (Shahidlar Xotirasi Maydoni). L’occasion de vous parler d’une des plus belles inventions ouzbèkes : les allées bordées de buissons de basilic. Chaque frémissement de vent libère un parfum qui met la vie en pause.

Dessin : l'effet du parfum de basilic

Oh pardon. Le parc est aussi particulièrement fleuri…

Parc du mémorial de la répression de Tachkent

… et héberge en son centre une rotonde haute sur pattes dédiée aux Ouzbeks tués par les Russes à diverses époques.

Mémorial des victimes de la répression à Tachkent

Un élégant bâtiment de turquoise et de bois abrite un musée explicatif sur le sujet, hélas pas traduit donc peu éclairant.

Musée des victimes de la répression à Tachkent, Ouzbékistan

Si nous avons fait le déplacement jusqu’ici, c’est aussi pour profiter des bonnes ondes et surtout de la vue offerte par la Tour de radiotélévision de Tachkent voisine. Un point d’observation est provisoirement fermé pour raisons techniques, alors nous optons pour un verre dans un restaurant rotatif accroché à cent mètres du sol.

Tashkent tower, tour de télévision

Les 360° prennent une heure, pas de quoi attraper le tournis. C’est plutôt le cadre guindé qui nous déstabilise, mais nous réaliserons par la suite que les restaurants ouzbeks aiment le rococo et le tralala. Le tarif reste raisonnable, 50 000 Sum par personne pour l’assurance, plus une consommation minimale de 100 000 Sum, l’équivalent d’un mojito ou d’une belle gaufre.

Vue sur Tachkent depuis le restaurant de la tour de télévision Vue panoramique depuis la tour de Tachkent en Ouzbékistan

Sur le retour, nous jetons un œil à la nouvelle mosquée Minor, toute belle, toute blanche, mais qui ne mérite pas forcément le détour.

Mosquée minor à Tachkent, Ouzbékistan
 

 

Et pour finir, le Magic City Park !

Jusqu’ici, les soirées tachkentoises ne nous ont pas convaincus : peu d’animation dans les rues à part un début d’ambiance sur Broadway, des gratte-ciels qui remuent leurs LED colorées et le ballet des phares sur les boulevards. Sauf qu’à deux reprises, nous passons en bus devant un énorme délire illuminé et bondé de monde dont les guides touristiques ne parlent pas : le Magic City Park. La troisième fois, nous décidons d’être de la partie, surtout que l’entrée est gratuite.

Entrée du Magic City park à Tachkent

Autour d’un château de conte de fées, nous découvrons une tyrolienne géante, des jeux d’adresse, des décors à thèmes, des restaurants et des boutiques. Surtout, nous remarquons que tout le monde sourit. Et c’est contagieux !

Fête foraine du Magic City park à Tachkent Fête foraine au Magic City park à Tachkent, Ouzbékistan Magic City park de nuit à Tachkent

Mention spéciale pour le spectacle de jets d’eau à heures piles…

Illuminations au Magic City park de Tashkent

… et pour la féérique imitation de la place du Registan, en attendant de voir la vraie à Samarcande.

Copie du Registan au Magic City park de Tachkent

L’endroit ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais c’est le meilleur pour voir les habitants s’amuser !

 

 

Notre avis sur Tachkent

Même si cette ville immense a des airs d’hommage à la voiture, elle représente une étape intéressante et pas si désagréable. Et comme le gouvernement est décidé à booster son intérêt touristique, nous ne sommes pas à l’abri de nouvelles surprises ces prochaines années. Bref, allez-y pour découvrir un autre aspect que l’Ouzbékistan des petites villes, mais faites-le en début de voyage pour éviter que la comparaison ne fasse trop mal. Deux jours suffiront pour la plupart des voyageurs.

Tashkent City Park, immeubles et parc

Conseils pratiques pour visiter Tachkent

Se déplacer dans Tachkent

Le métro et ses belles stations sont agréables, mais tous les quartiers ne sont pas desservis. Le bus est un très bon complément. Dans les deux cas, un trajet ne coûte que 1 700 Sum et peut se régler directement en posant la carte bancaire sur le terminal. Pour trouver son itinéraire, l’appli Yandex Maps est très pratique, fournissant trajets et horaires des bus en temps réel.

Les taxis sont nombreux et peu chers. Par simplicité, pour communiquer l’adresse et éviter les prix pour touristes (multipliés par dix à l’aéroport), nous avons utilisé l’appli Yandex (à télécharger en plus de Yandex Maps), le Uber local. Mais l’expérience nous a peu plu, les chauffeurs conduisent trop vite, sans fournir de ceintures. Nous avons préféré le bus.

Se loger à Tachkent

La ville est étendue, les points d’intérêt sont éparpillés et il n’existe pas vraiment de blocs de rues agréables où flâner. Il n’y a donc pas de raison de choisir un quartier plutôt qu’un autre. Après une expérience moyenne dans un studio, nous recommandons plutôt notre deuxième point de chute : le Silk Road Premium Hoteli. C’est un grand hôtel assez impersonnel, mais les chambres sont très confortables, le buffet du petit-déjeuner est parfait et l’équipe est sérieuse. Capitale oblige, les prix sont plus élevés que dans le reste du pays.

Manger à Tachkent

Nous avons eu du mal à trouver nos marques, entre les bouibouis à grillades peu végétariens et les adresses trop guindées. Au final, nous recommandons :

  • Le Café 1991, un restaurant plutôt chic, qui mélange plats ouzbeks et libanais. Les options végétariennes sont nombreuses et savoureuses, comme le taboulé à l’avocat et aux légumes grillés ou le houmous à l’aubergine grillée, et les tarifs restent corrects. Comptez 10-12€ le plat et admirez le ballet des serveurs équipés de talkies-walkies.
  • Le restaurant thaï TomYumBar propose entre autres d’excellents curries et des makis, nous y sommes retournés une seconde fois.
  • Dans le même quartier, qui regroupe les restaurants internationaux, vous pouvez aussi retrouver des saveurs françaises. Après un mois en Inde, nous étions heureux de petit-déjeuner chez Breadly, un café plutôt haut de gamme avec une belle terrasse et une patronne formée en France. Au programme, de bonnes viennoiseries, des œufs sous toutes leurs formes et d’autres options végétariennes.

Sachez qu’il est de coutume de commander du thé pour accompagner le repas. Les serveurs sont même étonnés si nous ne demandons que de l’eau. Le choix étant large et mystérieux, nous jouions à plouf-plouf pour nous retrouver avec une grosse théière où flottaient souvent des morceaux de fruits frais ou des épices.

Quitter Tachkent

Les trains ouzbeks sont très efficaces et permettent de rejoindre la plupart des autres villes touristiques. Ils partent globalement tous de la même gare, mais attention, elle est connue sous divers noms sinon ce n’est pas drôle :

  • Tashkent Central sur le site de l’Uzbekistan Railways
  • Toshkent Markazy sur les billets
  • Stantsiya Tashkent Pass Tsentr chez Google Maps
  • ou encore North Station

Dans tous les cas, pensez à jeter un œil à l’étonnante cathédrale orthodoxe russe en approchant.

Dessin : cathédrale de la Dormition de Tachkent
 

 

Nous avons visité Tashkent en septembre 2024.

 
À propos de nous Nous sommes deux fugueurs lancés à travers le monde à vitesse d'escargot. En savoir plus
Vous souhaitez nous remercier pour les conseils du blog et nous encourager à continuer ? Voici diverses manières de le faire

Une question ? Une envie de discuter ? C'est ici !

  1. Clara et Robin dit :

    Magnifiques photos qui nous rappellent des très bons souvenirs notre passage à Tachkent l’année dernière ! (Sauf pour ce qui est des fleurs dans les parcs, parce que mars = encore l’hiver.)

Laissez-nous un message

Votre adresse de messagerie ne sera pas visible. Les messages sont modérés et ne sont donc pas publiés immédiatement.