Photo de Boukhara, une lumière dans le désert

Boukhara, une lumière dans le désert

Publié dans la catégorie Ouzbékistan, le 25 août 2025

À Samarcande, nous pensions avoir visité la pépite de l’Ouzbékistan, la championne inégalée du concours d’élégance, la déesse des dômes vernissés et des médersas mosaïquées. Nous étions persuadés que les villes suivantes n’en seraient qu’une pâle imitation. Mais à l’instant où nous avons posé nos quatre pieds à Boukhara, nos deux bouches se sont ouvertes toutes seules. Celle de Mi-fugue s’est écriée « Saperlipopette ! », celle de Mi-raison : « Tiens, des gens utilisent encore cette expression ? ».

Visite de Boukhara : coupoles d'artisanat

Quelle que soit la réponse, nous avons choisi de consacrer une semaine à cette ville, sans regrets. Certes Samarcande peut être fière de ses monuments, mais Boukhara sait accueillir, avec un centre enchanteur sans voitures pour le troubler et une flopée d’édifices anciens sans barrières pour les isoler, le tout enveloppé d’une ambiance douce et joyeuse.

Rue de Boukhara, coupole des marchands en Ouzbékistan

Dans cet article, nous allons vous guider à la découverte des beautés Boukhara, vous raconter son artisanat millénaire et vous montrer comment les couchers de soleil embrasent les millions de briquettes couleur sable qui la composent. Sans oublier nos classiques conseils pratiques en fin d’article, saperlipopette !

 

 

La place de Lyabi Hauz, au centre de Boukhara

Notre chambre d’hôtes, très centrale, mène notre première errance directement sur la place de Lyabi Hauz. Son large bassin, entouré de terrasses de restaurants bien animées, est un coup de cœur instantané.

Place Lyabi Hauz à Boukhara, Ouzbékistan

Surtout lorsque nous remarquons à travers les arbres les bijoux d’architectures qui se sont octroyé trois côtés de la place. À commencer par la sublime Médersa Nadir Devonbegui.

Médersa Nadir Divan Begi à Boukhara
Détail de la madrasa Nadir Divan Begi
Médersa Nadir Devonbegui à Boukhara

La cour intérieure est gratuite mais, c’est une habitude en Ouzbékistan, remplie de boutiques de souvenirs. Pour les amateurs, elle héberge aussi un spectacle de danse tous les soirs à 18h (payant).

Devant cette médersa, une statue de Nasreddin nous salue sur son âne.

Statue de Nasreddin à Boukhara, Ouzbékistan

Si vous ne le connaissez pas, ce sage pas très sage est le héros facétieux de centaines d’histoires qui se racontent des Balkans jusqu’en Mongolie :

Dessin : Histoire de Nasreddin qui voit la nuit

Nous passons une tête curieuse dans la Médersa Koukeldash voisine : bonne surprise ! Nous trouvons moins de revendeurs, plus de vrais artisans en train de clicliqueter, zouipatouiller ou glinglingliser des matériaux en tout genre. Boukhara est d’ailleurs réputée pour être LA ville de l’artisanat en Ouzbékistan, et nous allons tout de suite vous en montrer davantage.

 

 

Les coupoles marchandes de Boukhara

Les coupoles de Boukhara sont les vestiges d’une époque où les caravanes avaient des pattes. Ces centres commerciaux ancienne génération sont des incontournables, mais au sens propre du terme. Ils ont posé leurs dômes au milieu des carrefours, de sorte qu’il est impossible de déambuler dans le vieux quartier sans profiter de leur charme… et sans admirer les marchandises, c’est le but !

Voyage à Boukhara : Toki Sarrofon

Et des marchandises, il y en a des tonnes ! Lorsqu’elles ne sont pas chères ou en plastique, il y a des chances qu’elles viennent de Chine. Cependant, toutes les mains boukhariotes ne se tournent pas les pouces. Plus qu’ailleurs en Ouzbékistan, nous croisons des artisans très appliqués sur leur travail.

Peintre à Boukhara, artisanat ouzbek

Un atelier de miniatures, c’est-à-dire de peintures ultra détaillées

Nous pouvons citer les ferronniers, les tapissiers et surtout les brodeurs. Nous trouvons les tissus brodés (appelés suzani) incroyables. Leurs prix sont élevés, car un simple vêtement demande beaucoup de fil à retordre, mais le résultat laisse bouche cousue.

Veste brodée suzani, artisanat ouzbek
Artisanat ouzbek : sculptures en métal
Vendeur d'artisanat ouzbek à Boukhara

Chaque coupole abritait autrefois une spécialité, ce n’est plus le cas. Nous n’avons vu presque aucun chapeau dans la coupole des chapeliers

Coupole des chapeliers, visite de Boukhara

À peine plus de bijoux dans la coupole des bijoutiers

Coupole des bijoutiers à Boukhara

Pas l’ombre d’un cambiste sous la coupole des changeurs d’argent

Coupole des artisanat, Toki Sarrofon

Ah, voilà enfin un intitulé exact : la coupole des marchands !

Vendeurs de tapis dans la coupole des marchands à Boukhara

Après des dizaines de passages sous ces coupoles, nous sommes formellement formels, le meilleur moment pour les photographier est à coucher de soleil moins le quart.

Toki Sarrofon, coupole à Boukhara, Ouzbékistan Coucher de soleil derrière la coupole des bijoutiers à Boukhara

Notez, sur l’une des coupoles, la présence d’un nid de cigognes… factices. Les vraies ont pris leurs cliquettements et leurs claquettements au siècle dernier, après la suppression de dizaines de bassins publics qui avaient la fâcheuse tendance d’empoisonner les habitants.

Dôme des coupoles des bijoutiers avec cigognes à Boukhara

Dômes sweet dômes

Récemment, certains bassins ont d’ailleurs retrouvé vie pour notre plus grand plaisir, et celui des adolescents qui s’y jettent. Par exemple celui de Khoja Gaukushan, sous un minaret de briquette.

Ensemble Khoja Gaukushan à Boukhara et ados qui sautent dans le bassin
 

 

Les médersas Ulugh Beg et Abdoullaziz-Khan

Sans répit, nos petits cœurs tout mous se prennent un nouveau coup. La coupable est une placette toute proche de la coupole des bijoutiers, où deux vieilles médersas s’admirent réciproquement. Chaque fois, nous restons incrédules devant ces décors qui pourraient accueillir des sultans ou des impératrices, destinés à de simples élèves.

D’un côté, nous avons la Médersa d’Ulugh Beg, très belle à l’extérieur mais en chantier à l’intérieur.

Medersa Ulugh Beg à Boukhara

De l’autre, la Médersa Abdoullaziz-Khan sur laquelle s’invitent des couleurs jaunes ou roses plus inattendues.

Medersa Abdoullaziz Khan, voyage à Boukhara

L’intérieur attend probablement son tour de rénovation, mais ce n’est pas pour nous déplaire. Il est intéressant de ne pas tout visiter en version « salle de bain ».

Détail de la madrasa Abdoullaziz Khan à Boukhara
Visite de la madrasa Abdoullaziz Khan avec broderies suzani
Boutique devant la médersa Abdoullaziz Khan à Boukhara Médersa Abdoullaziz Khan de nuit à Boukhara

 

Poi Kalon : le petit « Régistan » de Boukhara

Cette ville est loin d’avoir fini de nous éblouir. La place de Poi Kalon rassemble les plus beaux monuments de Boukhara, exactement comme le Régistan à Samarcande.

Ici, les trois merveilles sont la Médersa Mir-i Arab, la Mosquée Poi Kalon et le Minaret Kalon. À neuf cents ans, ce dernier tient bon, survivant aux séismes, aux intempéries et même au terrible Gengis Khan, qui n’a pas souvent épargné les édifices musulmans durant sa carrière professionnelle.

Ensemble Poi Kalon à Boukhara, Ouzbékistan
Chapeaux ouzbeks avec fourrur à Boukhara
Mosquée Poi Kalon et minaret à Boukhara

Les photos ne lui rendent pas hommage, car il faut à la fois prendre du recul pour le faire entrer dans l’objectif et s’approcher pour admirer la finesse des ornements. Et puis, le brave géant paraît palot en comparaison de ses voisines plus jeunes, édifiées après la période timouride et l’épidémie de mosaïques qui a suivi.

Dessin : Nasreddin explique comment sont construits les minarets

Nous pensions visiter la merdersa Mir-i Arab, mais elle est visiblement réservée aux étudiants ou aux séminaires.

Medersa Mi i Arab, monument de Boukhara

Quant à la mosquée Poi Kalon, elle est bien ouverte (15 000 Sum), avec une vaste cour entourée d’arches et un bel arbre au milieu. La collection de tapis dans un coin nous confirme qu’il s’agit de la « mosquée du vendredi » de Boukhara.

Mosquée Poi Kalon à Boukhara Entrée de la mosquée Kalon à Boukhara Visite de la mosquée Kalon à Boukhara

Figurez-vous que le minaret servait autrefois de phare, avec un feu au sommet pour guider les caravanes en pleine nuit. De nos jours, c’est encore mieux, il est éclairé des pieds à la tête. Laissez vous guider pour revoir la place dans sa robe de soirée.

Visite de Boukhara : avenue vers Poi Kalon Ensemble Poi Kalon de nuit à Boukhara : mosquée et minaret Boukhara de nuit : médersa de l'ensemble kalon
 

 

Ark : la forteresse de Boukhara

Un peu plus loin, nos sourcils sursautent à l’approche de la forteresse de Boukhara, plus simplement appelée Ark. Nous n’avions jamais croisé une telle bedaine hérissée de poutres. Il y a certainement plus efficace pour empêcher les intrus, mais côté look c’est un succès !

Citadelle forteresse Ark à Boukhara Entrée de la forteresse Ark, tourisme à Boukhara

Au pied de cette muraille-toboggan, des vélos, trottinettes, voiturettes attendent les loueurs, signe que les Boukhariotes aiment y passer leurs soirées. D’ailleurs, ce lieu s’appelle officiellement Régistan, c’est-à-dire « grande place sablonneuse ».

Il y a encore plus de place et surtout de sable à l’intérieur de l’Ark (visite 40 000 Sums). Certes, quelques bâtiments sont restés debout, comme une belle cour du trône et une superbe salle de la calligraphie…

Vue depuis les murailles de la forteresse Ark à Boukhara Ark, la forteresse de Boukhara : cour du trône Vieux plafond dans la citadelle Ark à Boukhara

… mais en 1920, un bombardement bolchévique a aplati les 80% restants de l’intra-muraille. Les archéologues pensent que ces nouvelles ruines sont posées sur d’anciennes ruines, elles-mêmes posées sur des ruines, etc. Bref, la colline ne serait qu’un mille-crêpes de palais et de leurs dépendances !

Ruines dans la forteresse Ark de Boukhara

Connaissez-vous Avicenne, le médecin le plus influent de tous les temps ? Eh bien c’est dans une riche bibliothèque quelque part là-dessous que le jeune prodige a ingurgité tous les savoirs disponibles en son temps, selon ses propres mots.

N’hésitez pas à traverser les gravats pour obtenir une vue sur le centre-ville de Boukhara :

Vue sur Kalon depuis Ark à Boukhara

À proximité, la petite prison Zindan titillait nos curiosités (20 000 Sums), mais elles sont reparties déçues.

Zindan, ancienne prison à Boukhara
Visite de la prison Zindan à Boukhara
 

 

La mosquée Bolo Haouz et son miroir

Pour que l’émir puisse prier en toute modestie, un magnifique tapis rouge de plus de cent mètres était déroulé chaque vendredi depuis l’Ark jusqu’à la mosquée d’en face, Bolo Haouz. Elle mérite un coup d’œil pour ses hauts piliers assez inhabituels, ses plafonds peints et, comble du raffinement, une pièce d’eau où se mirer.

Mosquée Bolo Haouz à Boukhara Mosquée Bolo Haouz à Boukhara Visite de la mosquée Bolo Haouz à Boukhara

 

Le parc du mausolée et le bazar central

Toujours plus vers l’ouest, toujours plus loin du centre, mais toujours à portée de pieds, nous atteignons un grand jardin public ombragé, le parc du mausolée des Samanides.

Nous n’avions jamais entendu parler d’eux, pourtant ils géraient un territoire vaste comme l’Inde, avec Boukhara en guise de capitale. Pour nous faire pardonner, nous passons saluer leur petit mausolée, en briquettes croisées.

Mausolée des Samanides, voyage à Boukhara
Visite du mausolée des Samanides à Boukhara

Il n’atteint ni la cheville, ni l’esthétisme des mausolées des Timourides de Samarcande, mais avec quatre siècles d’avance, on parle d’un chef-d’œuvre. À 15 000 Sum, la visite de deux secondes n’apporte rien de plus. Nous vous recommandons de simplement jeter un œil par une fenêtre, puis de dépenser cet argent…

… sur la grande roue, juste derrière !

Grande roue dans le parc des Samanides
Mausolée des Samanides vu depuis la grande roue

Grande roue, fête foraine de Boukhara

À l’approche du bazar central, un bâtiment abriterait la Source de Job (mausolée Tchachma i Ayyub). La légende raconte que ce personnage de l’ancien testament aurait fait jaillir ici de l’eau. Les locaux la boivent et lui attribuent des vertus. Pour l’âme peut-être, mais gare à l’estomac.

Mausolée Chashmai Ayub à Boukhara

Au bazar, le pieux silence laisse place au tintamarre. Ce grand marché alimentaire, vestimentaire et tout le reste nous rappelle agréablement ceux de Tachkent et Marguilan, mais avec un peu moins de vrais producteurs et d’artisanat.

Bazar central de Boukhara Visite du bazar de Boukhara en Ouzbékistan Vendeuse de pain au bazar de Boukhara
 

 

Le vieux quartier juif et le musée Fayzulla Khodjaev

Il est temps d’arrêter de filer vers l’ouest. En repartant de la place Lyabi Hauz vers le sud, nous découvrons l’ancien quartier juif, reconnaissable à la présence de synagogues. Le reste présente un décor ouzbek classique : murs de pisé pas toujours droits, portails, caniveaux au milieu des ruelles pour embêter les voitures et sol incroyablement propre sans jamais un papier gras de trop.

Vieille voiture dans le quartier juif de Boukhara
Promenade dans la vieille ville de Boukhara

Nous le traversons jusqu’au musée Fayzulla Khodjaev (30 000 Sum), une vieille maison dont la sublime décoration a été préservée. Elle nous rappelle beaucoup notre hôtel de Samarcandei, mais en quatre fois plus impressionnant. Pour ne rien gâcher, un shooting photo d’habits traditionnels est en cours.

Visite du musée Fayzulla Khodjaev à Boukhara
Visite du musée Fayzulla Khodjaev à Boukhara
Mosaïques dans le Fayzulla Khodjaev Museum

 

Sitoraï Mokhi Khossa, un palais de courte durée

Lorsque les émirs ne supportaient plus les chaleurs estivales dans leur Ark, ils se réfugiaient dans le grand nord. Oh, pas bien loin, à cinq kilomètres dans le grand nord de Boukhara.

Remodelé en 1918, le palais d’été sous sa forme actuelle n’aura délecté le pauvre émir que deux saisons, avant que la vague rouge de 1920 ne le confisque et ne l’ouvre au public (nous ne pensions pas remercier un jour Lénine !).

Entrée du Palais d'été Sitorai Mokhi Khossa à Boukhara

La porte d’entrée (40 000 Sums) annonce déjà la couleur du reste, avec un inédit rose fuchsia.

Palais d'été de Boukhara en Ouzbékistan
Paon dans le jardin du palais d'été de Boukhara
Nappes brodées suzani dans le palais d'été de Boukhara

L’émir a souhaité conjuguer passé et présent, Orient et Occident, il en résulte un style ébouriffant. Nous n’aurions pas mis dans notre salon des mosaïques de miroirs, mais nous saluons l’audace.

Visite du palais Sitorai Mokhi Khossa à Boukhara Visite du palais d'été de Boukhara
Vieux vase chinois dans le palais d'été de Boukhara
Visite du palais d'été de Boukhara
Plafond avec vitraux dans le palais d'été de Boukhara

Et pour vous sentir un peu émir à la place de l’émir, prévoyez du temps de flânerie dans le jardin, plein de bancs, de paons, de fleurs et d’arbres fruitiers !

Jardin du palais d'été de Boukhara en Ouzbékistan
 

 

Une toute petite mignonne Chor Minor

Notre dernier coup de cœur est une médersa vraiment pas grande, baptisée Chor Minor, à l’est du centre. Son nom signifie « quatre minarets » et le compte semble exact.

Mosquée Chor Minor, voyage à Boukhara

Nous ne savons pas vous expliquer pourquoi, mais nous l’adorons ! Notez le nouveau couple de fausses cigognes qui fricote sur un bulbe. Il est possible de monter d’un étage pour les approcher (15 000 Sum), qui sait, peut-être qu’en passant commande à une fausse cigogne, elle vous apportera… une poupée.

Minarets de la mosquée Chor Minor

Nous préférons nous installer au mini café d’en face et sortir l’aquarelle :

Dessin de Chor Minor à Bukhara

Si vous aimez chiner, un incroyable brocanteur s’est installé ici, lui aussi, avec sa collection de vieux objets soviétiques digne d’un musée.

Brocante près de la medersa Chor Minor à Boukhara Vieilles théières à Boukhara
 

 

Notre avis sur Boukhara

Voilà encore une très belle étape ! Selon nous, elle mérite de lui consacrer a minima deux jours, voire trois si vous aimez prendre le temps. Car au-delà de tous les monuments cités, nous avons adoré flâner et reflâner dans le centre, en particulier sous les lumières douces de fin de journée. Privilégiez pour cette raison un logement dans le centre, certes touristique, mais aussi zen et agréable, où l’on peut encore tomber sur des papis qui épluchent des carottes au détour d’un chef-d’œuvre du passé, saperlipo… d’carotte !

 

Aquarelle des monuments de Boukhara

Conseils pratiques pour visiter Boukhara

Train entre Samarcande et Boukhara

Cette fois-ci, nous avons pensé à réserver le fameux train rapide Afrosiyob. Et en 1ère classe, s’il vous plaît (la 2e était pleine) ! C’est le luxe, tout est large, propre et neuf, avec de véritables hôtesses de l’air du rail. Comptez 200 000 Sum (et +50% en classe business) pour 1h45 de trajet. Réservez le plus tôt possible en haute saison (les billets semblent mis en vente 60 jours avant), sur le site officiel. Et sur les trains moins rapides, vérifiez la présence de climatisation pour le type de wagon choisi.

Se loger à Boukhara

Notre séjour dans la chambre d’hôtes Yasmini nous a beaucoup plu. Les chambres sont simples et les planchers pas toujours bien droits, mais ce sont les seuls défauts. Car la localisation est parfaite, en plein centre dans un recoin calme, la gérante Zarina est disponible, joyeuse et parle parfaitement anglais, tandis que la grand-mère prépare de bons petits déjeuners qui changent chaque jour.

Notez qu’avec un peu plus de budget, il existe des établissements qui font rêver, parfois dans des bâtiments historiques comme celui-ci dans une médersai, très centrale elle aussi.

Restaurants à Boukhara

Attention, les établissements du vieux centre ont beaucoup de succès. Ne vous attendez pas à un accueil chaleureux et attentionné. Il en existe même certains, trop occupés par les groupes, qui refusent carrément les touristes individuels. Pensez donc à réserver en haute saison, et même deux jours avant pour les plus courus. Voici nos préférés :

  • Le restaurant Ayvan sert une nourriture soignée sous l’auvent d’une vieille maison historique. Nous avons adoré la belle ambiance tamisée en soirée, dommage que les options végétariennes manquent.
Restaurant Ayvan à Boukhara
  • Le libanais Zaytoon est celui qui nous a le plus régalés ! Il est un peu loin du centre, il faut s’y rendre en Yandex. Les portions sont plus petites que d’habitude, mais c’est vraiment délicieux (réservation sur leur site Internet).
  • Et si tout est complet partout, vous pouvez toujours vous rabattre sur Saffron. Il y a peu de clients, car il s’agit du restaurant d’un hôtel Mercurei à la limite du centre, cependant la terrasse est agréable en soirée, le service est attentionné et la carte en a pour tous les goûts.

Prolongez le voyage

Envie d’afficher une touche de magie de Boukhara sur vos murs ?

Aquarelle des monuments de Boukhara (miniature)

Cette aquarelle, née de nos beaux souvenirs, est en vente par ici.

Spectacle de musiciens à Boukhara, Ouzbékistan

 

 
 
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